Le Venezuela vient de donner une vraie leçon de démocratie au monde entier, un camouflet pour ceux qui, comme les Etats-Unis souhaitaient que ça se passe mal sachant que Nicolas Maduro allait gagner cette élection. Toute honte bue, ils vous diront que, même mort, le « dictateur » El Comandante Hugo Chavez a, avec un fusil sur la tempe des Vénézueliens, leur a obligé de voter pour son dauphin désigné. Ces gens ne reculent devant rien.
Le président du Conseil national électoral (CNE) du Venezuela, Tibisay Lucena, a déclaré dimanche que ce jour du scrutin a enregistré un taux très bas des incidents par rapport aux procédés antérieurs. Le peuple vénézuélien qui était appelé à exercer son droit de vote l’a fait dans la paix, la concorde, la tranquillité et la confiance qu’il n’y aura aucune fraude et que chaque vote sera pris en compte.
Nicolas Maduro, saharienne blanche, arrive dans son bureau de vote. Après avoir voté, il promet aux Vénézueliens de respecter les résultats du scrutin présidentiel. Lors de cette conférence de presse, il brandit une petite effigie del Comandante Hugo Chavez, embrassant une croix.
Le président par intérim, après le dépouillement de plus de 60% (il n’y aura plus de miracle pour Capriles) des bulletins a recueilli 52,8% des suffrages exprimés, contre 46,1% pour Henrique Capriles, son principale adversaire. Ce dernier crie déjà partout que les moyens contre lui étaient disproportionnés. Il faut noter qu’il est issu d’une famille multimilliardaire. Dans moins d’une heure, les bureaux de vote ferment. L’empire est en deuil.
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