03 Fév 2016
L'éolien danois a battu un nouveau record en 2015. L'énergie éolienne répond à présent à 42,1 % de la demande totale d'électricité dans le royaume, selon les données publiées le 15 janvier.
La part de l'éolien dans le bouquet énergétique danois est la plus élevée du monde. L'an dernier, l'éolien représentait 39,1 % de l'électricité consommée au Danemark, ce qui était déjà un record, selon Energinet, l'entreprise qui gère les réseaux électriques.
Carsten Vittrup, d'Energinet, explique que des éoliennes de l'ouest du pays ont fourni de l'électricité pour 1 460 des 8 760 heures de l'année 2015.
« Il n'est pas inhabituel que la production éolienne dépasse la consommation, mais dans l'ouest du pays, la production a parfois excédé de 16 % la consommation. Ce chiffre élevé montre que nous sommes en mesure d'importer et d'exporter, avec une production d'électricité volatile », a-t-il expliqué.
L'électricité éolienne danoise a en effet été exportée vers la Norvège, la Suède et l'Allemagne, alors que le royaume a acheté de l'électricité produite grâce à des sources hydrauliques en Norvège et solaires en Allemagne.
Les centrales électriques qui fonctionnent au charbon et à la biomasse ont encore un important rôle tampon dans l'approvisionnement en électricité, explique Carsten Vittrup, quand il n'y a pas assez de vent ou de soleil.
Le parlement danois souhaite que l'éolien produise au moins 50 % de son électricité d'ici 2020. Cet objectif devrait être atteint, selon les prévisions actuelles. D'ici 2030, le pays souhaite que 90 % de son électricité et de son chauffage soit produit par les énergies renouvelables.
L'énergie éolienne a connu une hausse rapide au Danemark. En 2005, elle ne représentait que 18,7 % de la consommation totale. Cinq ans plus tard, elle atteignait 22 %, puis en deux ans, ce chiffre est passé à 30 %.
Au Royaume-Uni, l'éolien avance également. Pour la première fois, il a atteint les 11 % en 2015, soit 1,5 % de plus qu'en 2014.
L'énergie éolienne a donc fourni assez d'énergie pour alimenter 8,25 foyers, près d'un tiers des familles britanniques, soit 1,5 million de plus qu'en 2014.
Par Henriette Jacobsen traduit par Marion Flausch (18/01/16)
Lire sur EurActiv.fr
La part de l'éolien dans le bouquet énergétique danois est la plus élevée du monde. L'an dernier, l'éolien représentait 39,1 % de l'électricité consommée au Danemark, ce qui était déjà un record, selon Energinet, l'entreprise qui gère les réseaux électriques.
Carsten Vittrup, d'Energinet, explique que des éoliennes de l'ouest du pays ont fourni de l'électricité pour 1 460 des 8 760 heures de l'année 2015.
« Il n'est pas inhabituel que la production éolienne dépasse la consommation, mais dans l'ouest du pays, la production a parfois excédé de 16 % la consommation. Ce chiffre élevé montre que nous sommes en mesure d'importer et d'exporter, avec une production d'électricité volatile », a-t-il expliqué.
L'électricité éolienne danoise a en effet été exportée vers la Norvège, la Suède et l'Allemagne, alors que le royaume a acheté de l'électricité produite grâce à des sources hydrauliques en Norvège et solaires en Allemagne.
Les centrales électriques qui fonctionnent au charbon et à la biomasse ont encore un important rôle tampon dans l'approvisionnement en électricité, explique Carsten Vittrup, quand il n'y a pas assez de vent ou de soleil.
Le parlement danois souhaite que l'éolien produise au moins 50 % de son électricité d'ici 2020. Cet objectif devrait être atteint, selon les prévisions actuelles. D'ici 2030, le pays souhaite que 90 % de son électricité et de son chauffage soit produit par les énergies renouvelables.
L'énergie éolienne a connu une hausse rapide au Danemark. En 2005, elle ne représentait que 18,7 % de la consommation totale. Cinq ans plus tard, elle atteignait 22 %, puis en deux ans, ce chiffre est passé à 30 %.
Au Royaume-Uni, l'éolien avance également. Pour la première fois, il a atteint les 11 % en 2015, soit 1,5 % de plus qu'en 2014.
L'énergie éolienne a donc fourni assez d'énergie pour alimenter 8,25 foyers, près d'un tiers des familles britanniques, soit 1,5 million de plus qu'en 2014.
Par Henriette Jacobsen traduit par Marion Flausch (18/01/16)
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