01 Août 2014
La Bolivie a placé Israël sur sa liste d’Etats terroristes en signe de protestation contre les opérations militaires menées par l’Etat hébreu sur la bande de Gaza depuis le 8 juillet.
Evo Morales, le président bolivien a annoncé mercredi, alors qu’il était en visite dans la ville de Cochabamda (centre de la Bolivie), qu’il plaçait l’Etat hébreu sur sa liste des Etats terroristes, précisant que l’opération israélienne sur Gaza : «démontre qu’Israël n’est pas un garant des principes de respect de la vie et des droits élémentaires qui régissent la coexistence pacifique et harmonieuse de notre communauté internationale».
Remise en cause des accords de 1972
En août 1972, un accord avait été signé entre les deux pays pour permettre aux citoyens israéliens d’entrer librement en Bolivie.
Dorénavant, c’est le Service Bolivien de Migration qui décidera de la délivrance de visas pour chaque demande d’entrée sur le territoire par les citoyens israéliens.
Les autres pays d’Amérique latine
Le Brésil, l’Equateur, le Chili, le Pérou et le Salvador ont rappelé ces derniers jours leurs ambassadeurs en Israël.
Yigal Palmor, le porte-parole de la diplomatie israélienne a fait savoir dans un communiqué que ces décisions constituaient des « encouragements pour le Hamas » et qu’Israël « attend des pays opposés au terrorisme qu’ils agissent de façon responsable au lieu de décerner un prix aux terroristes ».
Le Chili a par ailleurs qualifié les opérations militaires israéliennes de « châtiment collectif à l’encontre de la population civile de Gaza ».
L’antécédent de 2009
En 2009, lors de l’opération israélienne « plomb durci » sur la bande de Gaza, la Bolivie - comme le Venezuela- avait rompu ses relations diplomatiques avec l’Etat hébreu qu’il considérait comme ayant « sérieusement menacé la paix dans le monde ».
Article rédigé par la rédaction web i>TELE
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Evo Morales, le président bolivien a annoncé mercredi, alors qu’il était en visite dans la ville de Cochabamda (centre de la Bolivie), qu’il plaçait l’Etat hébreu sur sa liste des Etats terroristes, précisant que l’opération israélienne sur Gaza : «démontre qu’Israël n’est pas un garant des principes de respect de la vie et des droits élémentaires qui régissent la coexistence pacifique et harmonieuse de notre communauté internationale».
Remise en cause des accords de 1972
En août 1972, un accord avait été signé entre les deux pays pour permettre aux citoyens israéliens d’entrer librement en Bolivie.
Dorénavant, c’est le Service Bolivien de Migration qui décidera de la délivrance de visas pour chaque demande d’entrée sur le territoire par les citoyens israéliens.
Les autres pays d’Amérique latine
Le Brésil, l’Equateur, le Chili, le Pérou et le Salvador ont rappelé ces derniers jours leurs ambassadeurs en Israël.
Yigal Palmor, le porte-parole de la diplomatie israélienne a fait savoir dans un communiqué que ces décisions constituaient des « encouragements pour le Hamas » et qu’Israël « attend des pays opposés au terrorisme qu’ils agissent de façon responsable au lieu de décerner un prix aux terroristes ».
Le Chili a par ailleurs qualifié les opérations militaires israéliennes de « châtiment collectif à l’encontre de la population civile de Gaza ».
L’antécédent de 2009
En 2009, lors de l’opération israélienne « plomb durci » sur la bande de Gaza, la Bolivie - comme le Venezuela- avait rompu ses relations diplomatiques avec l’Etat hébreu qu’il considérait comme ayant « sérieusement menacé la paix dans le monde ».
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