28 Jan 2018
Une loi-cadre entrée en vigueur le 1er janvier oblige le gouvernement à mener une politique en accord avec les objectifs climatiques adoptés par le Parlement.
Arlanda, principal aéroport de Stockholm, prévoit de passer de 26 millions de passagers par an actuellement à 40 millions en 2040.
En Suède, le Notre-Dame-des-Landes local s’appelle Arlanda et Sälen. Pas de ZAD ni de zadistes mais, face aux projets d’agrandissement de ces deux aéroports, l’un pour la capitale et l’autre pour une station de ski, c’est bien le gouvernement suédois lui-même qui pourrait se retrouver dans le rôle du contestataire s’il veut faire appliquer la nouvelle et très ambitieuse loi climat entrée en vigueur le 1er janvier et largement saluée par les organisations environnementales.
Pour la première fois, la Suède s’est dotée d’une loi-cadre qui oblige le gouvernement à mener une politique en cohérence avec les objectifs climatiques adoptés par le Parlement. Elle se veut un instrument déterminant pour permettre à la Suède de respecter ses engagements pris lors de l’accord de Paris en 2015. « Les mesures politiques dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture et des transports vont être très importants », a annoncé la ministre du climat, Isabella Lövin.
Tous les partis politiques représentés au Parlement, à l’exception de l’extrême droite, soutiennent cette loi, lui donnant un poids exceptionnel. Présentée comme la plus importante réforme climatique de l’histoire du royaume, cette loi-cadre va contraindre les entreprises et la société à la transition écologique. Elle accompagne l’ambition du gouvernement suédois d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2045.
Exigences comptables
Les contrôles et exigences comptables en sont des éléments-clés. Désormais, le gouvernement doit rendre compte chaque année au Parlement de ses choix budgétaires au regard de la lutte contre le réchauffement climatique. Tous les quatre ans, il devra présenter un plan d’action garantissant la cohérence des actions. Un Conseil du climat constitué d’experts indépendants est chargé du contrôle.
« Il est inefficace d’investir des ressources dans la politique climatique si des décisions contre-productives sont prises dans d’autres domaines politiques,...
Arlanda, principal aéroport de Stockholm, prévoit de passer de 26 millions de passagers par an actuellement à 40 millions en 2040.
En Suède, le Notre-Dame-des-Landes local s’appelle Arlanda et Sälen. Pas de ZAD ni de zadistes mais, face aux projets d’agrandissement de ces deux aéroports, l’un pour la capitale et l’autre pour une station de ski, c’est bien le gouvernement suédois lui-même qui pourrait se retrouver dans le rôle du contestataire s’il veut faire appliquer la nouvelle et très ambitieuse loi climat entrée en vigueur le 1er janvier et largement saluée par les organisations environnementales.
Pour la première fois, la Suède s’est dotée d’une loi-cadre qui oblige le gouvernement à mener une politique en cohérence avec les objectifs climatiques adoptés par le Parlement. Elle se veut un instrument déterminant pour permettre à la Suède de respecter ses engagements pris lors de l’accord de Paris en 2015. « Les mesures politiques dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture et des transports vont être très importants », a annoncé la ministre du climat, Isabella Lövin.
Tous les partis politiques représentés au Parlement, à l’exception de l’extrême droite, soutiennent cette loi, lui donnant un poids exceptionnel. Présentée comme la plus importante réforme climatique de l’histoire du royaume, cette loi-cadre va contraindre les entreprises et la société à la transition écologique. Elle accompagne l’ambition du gouvernement suédois d’atteindre la neutralité carbone d’ici à 2045.
Exigences comptables
Les contrôles et exigences comptables en sont des éléments-clés. Désormais, le gouvernement doit rendre compte chaque année au Parlement de ses choix budgétaires au regard de la lutte contre le réchauffement climatique. Tous les quatre ans, il devra présenter un plan d’action garantissant la cohérence des actions. Un Conseil du climat constitué d’experts indépendants est chargé du contrôle.
« Il est inefficace d’investir des ressources dans la politique climatique si des décisions contre-productives sont prises dans d’autres domaines politiques,...