22 Oct 2014
La Suède va reconnaître l'« Etat de Palestine ». C'est ce qu'a annoncé, vendredi 3 octobre, le premier ministre, Stefan Löfven, soulignant que la solution au conflit israélo-palestinien passait par la création de deux Etats.
Cela doit se faire dans le respect « des exigences légitimes à la fois des Palestiniens et des Israéliens quant à leur autodétermination et à leur sécurité », a précisé le chef du gouvernement suédois, formé vendredi, qui est plus favorable à la cause palestinienne que le précédent, qui suivait la ligne des pays d'Europe de l'Ouest sur la question.
La Suède avait voté en faveur du statut d'observateur de la Palestine à l'Organisation des Nations unies en 2012, statut qui lui a été accordé à une imposante majorité, malgré l'opposition des Etats-Unis et d'autres pays.
UNE RECONNAISSANCE « PRÉMATURÉE »
Après cette annonce, les Etats-Unis ont prévenu que toute « reconnaissance internationale d'un Etat palestinien » était « prématurée ». La porte-parole du département d'Etat, Jennifer Psaki, a réaffirmé le « soutien » de Washington au principe d'un « Etat palestinien », mais par le biais d'un processus de paix, d'une « solution négociée » et d'une « reconnaissance mutuelle » entre Palestiniens et Israël.
L'ambassadrice de Palestine en Suède, Hala Hosni Fariz, a déclaré que cette décision reflétait « le soutien historique du gouvernement suédois en faveur de la liberté, de la dignité et des droits humains ».
Selon l'Agence France-presse, au moins cent douze pays ont reconnu l'Etat de Palestine. D'après l'Autorité palestinienne, ils seraient cent trente-quatre, dont sept membres de l'Union européenne : la République tchèque, la Hongrie, la Pologne, la Bulgarie, la Roumanie, Malte et Chypre. Sur la radio publique SR, la nouvelle chef de la diplomatie, Margot Wallström, a souligné que la Suède était « en bonne compagnie puisque cent trente pays l'ont déjà fait ».
L'annonce de la Suède coïncide avec Yom Kippour, jour le plus saint du judaïsme. La Suède, qui compte une importante communauté palestinienne, a pris cette initiative à un moment où les efforts déployés depuis des décennies pour tenter de résoudre le conflit israélo-palestinien semblent dans une impasse complète.
Lire sur Le Monde (03/10/2014)
Cela doit se faire dans le respect « des exigences légitimes à la fois des Palestiniens et des Israéliens quant à leur autodétermination et à leur sécurité », a précisé le chef du gouvernement suédois, formé vendredi, qui est plus favorable à la cause palestinienne que le précédent, qui suivait la ligne des pays d'Europe de l'Ouest sur la question.
La Suède avait voté en faveur du statut d'observateur de la Palestine à l'Organisation des Nations unies en 2012, statut qui lui a été accordé à une imposante majorité, malgré l'opposition des Etats-Unis et d'autres pays.
UNE RECONNAISSANCE « PRÉMATURÉE »
Après cette annonce, les Etats-Unis ont prévenu que toute « reconnaissance internationale d'un Etat palestinien » était « prématurée ». La porte-parole du département d'Etat, Jennifer Psaki, a réaffirmé le « soutien » de Washington au principe d'un « Etat palestinien », mais par le biais d'un processus de paix, d'une « solution négociée » et d'une « reconnaissance mutuelle » entre Palestiniens et Israël.
L'ambassadrice de Palestine en Suède, Hala Hosni Fariz, a déclaré que cette décision reflétait « le soutien historique du gouvernement suédois en faveur de la liberté, de la dignité et des droits humains ».
Selon l'Agence France-presse, au moins cent douze pays ont reconnu l'Etat de Palestine. D'après l'Autorité palestinienne, ils seraient cent trente-quatre, dont sept membres de l'Union européenne : la République tchèque, la Hongrie, la Pologne, la Bulgarie, la Roumanie, Malte et Chypre. Sur la radio publique SR, la nouvelle chef de la diplomatie, Margot Wallström, a souligné que la Suède était « en bonne compagnie puisque cent trente pays l'ont déjà fait ».
L'annonce de la Suède coïncide avec Yom Kippour, jour le plus saint du judaïsme. La Suède, qui compte une importante communauté palestinienne, a pris cette initiative à un moment où les efforts déployés depuis des décennies pour tenter de résoudre le conflit israélo-palestinien semblent dans une impasse complète.
Lire sur Le Monde (03/10/2014)