11 Juin 2014
Une adolescente américaine a lancé une campagne en ligne pour pousser les géants Pepsi et Coca à retirer un ingrédient potentiellement dangereux de leurs boissons destinées aux sportifs. Les entreprises ont finalement retiré les produits incriminés, sans reconnaitre que la pétition ait eu un quelconque impact sur leur décision.
En 2012, Sarah Kavanagh (17 ans) a découvert qu’une étrange substance se trouvait dans le Gatorade orange : l’huile végétale bromée. En cherchant sur internet, elle a constaté que cette substance est utilisée pour empêcher les saveurs de se séparer et pour assurer un bon goût fruité. Affinant ses recherches, elle a découvert que ce produit pouvait avoir des effets secondaires : les personnes qui en consomment en grande quantité peuvent, en effet, souffrir de troubles nerveux, selon la revue Scientific American.
Le Japon et l’Union européenne ont d'ores et déjà interdit l’utilisation de ce produit dans les préparations alimentaires et les boissons.
Sarah a donc décidé de lancer une pétition en ligne pour pousser Pepsi (qui fabrique le Gatorade) à modifier la composition de sa boisson. Elle a récolté plus de 200.000 signatures.
Un mois plus tard, PepsiCo déclarait qu’il remplacerait l’huile végétale bromée par de l'acétate isobutyrate de saccharose, utilisé partout dans le monde. Un porte-parole de l’entreprise a ensuite affirmé que ce changement était prévu et que la pétition ne les avait pas influencés.
Après avoir gagné sa bataille contre Pepsi, Sarah s’est ensuite attaquée à Coca-Cola en lançant une autre pétition, demandant à l’entreprise d’abandonner l’huile végétale bromée dans ses boissons, notamment celle appelée Fresca.
Le lundi suivant, une porte-parole de Coca-Cola a déclaré que l’huile végétale bromée serait retirée de ses boissons et remplacée l'acétate isobutyrate de saccharose ou un ester de glycérol de colophane (utilisé dans les chewing-gums). Il a également précisé que ce changement n’avait rien à voir avec la campagne de Sarah, mais que l’entreprise souhaitait uniformiser ses boissons à travers le monde.
Deux grandes victoires pour la jeune Sarah qui ne compte pas s’arrêter là : « si je trouve d’autres substances nocives, alors oui, je pourrais lancer une autre pétition », a-t-elle averti.
Par Marie Gathon le 8/05/2014
Lire sur le site levif.be
En 2012, Sarah Kavanagh (17 ans) a découvert qu’une étrange substance se trouvait dans le Gatorade orange : l’huile végétale bromée. En cherchant sur internet, elle a constaté que cette substance est utilisée pour empêcher les saveurs de se séparer et pour assurer un bon goût fruité. Affinant ses recherches, elle a découvert que ce produit pouvait avoir des effets secondaires : les personnes qui en consomment en grande quantité peuvent, en effet, souffrir de troubles nerveux, selon la revue Scientific American.
Le Japon et l’Union européenne ont d'ores et déjà interdit l’utilisation de ce produit dans les préparations alimentaires et les boissons.
Sarah a donc décidé de lancer une pétition en ligne pour pousser Pepsi (qui fabrique le Gatorade) à modifier la composition de sa boisson. Elle a récolté plus de 200.000 signatures.
Un mois plus tard, PepsiCo déclarait qu’il remplacerait l’huile végétale bromée par de l'acétate isobutyrate de saccharose, utilisé partout dans le monde. Un porte-parole de l’entreprise a ensuite affirmé que ce changement était prévu et que la pétition ne les avait pas influencés.
Après avoir gagné sa bataille contre Pepsi, Sarah s’est ensuite attaquée à Coca-Cola en lançant une autre pétition, demandant à l’entreprise d’abandonner l’huile végétale bromée dans ses boissons, notamment celle appelée Fresca.
Le lundi suivant, une porte-parole de Coca-Cola a déclaré que l’huile végétale bromée serait retirée de ses boissons et remplacée l'acétate isobutyrate de saccharose ou un ester de glycérol de colophane (utilisé dans les chewing-gums). Il a également précisé que ce changement n’avait rien à voir avec la campagne de Sarah, mais que l’entreprise souhaitait uniformiser ses boissons à travers le monde.
Deux grandes victoires pour la jeune Sarah qui ne compte pas s’arrêter là : « si je trouve d’autres substances nocives, alors oui, je pourrais lancer une autre pétition », a-t-elle averti.
Par Marie Gathon le 8/05/2014
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