Alors que Brico continue à se demander ce qui ne va pas avec la vente de produits contenant du glyphosate comme le Roundup, le Parlement wallon prend, lui, ses responsabilités. Grâce à un nouveau décret, approuvé mercredi, le parlement peut désormais interdire l’utilisation de pesticides qui présentent "un risque pour la protection de l'environnement, pour la santé humaine ou pour la conservation de la nature."
Et le saviez-vous, chers employés de Brico, le glyphosate est l’un de ces pesticides nocifs. Les experts du Centre international de Recherche sur le Cancer, qui fait partie de l’Organisation Mondiale pour la Santé, l’ont en effet classé dans la catégorie des "cancérigènes probables". Pour le Parlement wallon, il s’agit là d’une raison suffisante pour appliquer le principe de précaution et interdire l’utilisation de glyphosate pour les particuliers.
Le principal magasin de bricolage de notre pays continue, lui, à balayer tout argument lié à l’environnement et à la santé. Pour Brico, le profit passe avant la santé. Et ce alors qu’il n’est pas si difficile de bannir les produits contenant du glyphosate… Au moins 16 grandes chaînes de magasins aux Pays-Bas, en Autriche, en Suisse et en Allemagne ont décidé de retirer de leurs rayons le Roundup et autres produits similaires. A la place, elles proposent désormais des alternatives écologiques.
Sur son site web, Brico se proclame être un "partenaire du développement durable". Comment faire rimer ceci avec la vente de pesticides nocifs ? L'incohérence s'accentue…
Par Muriel de Pauw
Lire sur Greenpeace (le 21/10/2016)