01 Déc 2016
Le plus grand sanctuaire marin au monde, destiné à protéger la zone immaculée de l’Antarctique, va être créé suite à un accord obtenu vendredi 28 octobre en Australie, après des années de négociations.
Cet accord, conclu lors de la réunion annuelle de la Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique (CCAMLR) à Hobart, sur l’île de Tasmanie, permettra la création d’une zone protégée dans la mer de Ross, une immense baie côté Pacifique, sous juridiction néo-zélandaise. Ce projet était présenté par les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande.
Le sanctuaire s’étendra sur une superficie de plus de 1,55 million de kilomètres carrés, dont 1,12 million de kilomètres carrés interdit à la pêche, selon le ministre des affaires étrangères néo-zélandais, Murray McCully.
La Russie donne son accord
Quelques modifications ont dû être apportées au texte, afin qu’il puisse être approuvé à l’unanimité par les 25 membres de la commission, mais « l’accord final tient en équilibre la protection marine, la pêche durable et les intérêts scientifiques », a précisé M. McCully. « Les frontières de l’aire marine protégée (AMP) restent cependant inchangées », a-t-il ajouté.
La Russie était le dernier pays à s’opposer au projet, en raison des droits de pêche. La Chine avait apporté son soutien en 2015. Un deuxième projet, à l’agenda de la réunion, porté par la France et l’Australie, n’a pas eu le temps d’être approuvé. Il portait sur une autre vaste zone marine couvrant un million de kilomètres carrés, dans l’est de l’Antarctique.
L’océan Antarctique, qui représente 15 % de la surface des océans, abrite des écosystèmes exceptionnels, riches de plus de 10 000 espèces uniques, en bonne partie préservés des activités humaines mais menacés par le développement de la pêche et de la navigation.
A lire sur lemonde.fr (28/10/2016)
Cet accord, conclu lors de la réunion annuelle de la Commission pour la conservation de la faune et de la flore marines de l’Antarctique (CCAMLR) à Hobart, sur l’île de Tasmanie, permettra la création d’une zone protégée dans la mer de Ross, une immense baie côté Pacifique, sous juridiction néo-zélandaise. Ce projet était présenté par les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande.
Le sanctuaire s’étendra sur une superficie de plus de 1,55 million de kilomètres carrés, dont 1,12 million de kilomètres carrés interdit à la pêche, selon le ministre des affaires étrangères néo-zélandais, Murray McCully.
La Russie donne son accord
Quelques modifications ont dû être apportées au texte, afin qu’il puisse être approuvé à l’unanimité par les 25 membres de la commission, mais « l’accord final tient en équilibre la protection marine, la pêche durable et les intérêts scientifiques », a précisé M. McCully. « Les frontières de l’aire marine protégée (AMP) restent cependant inchangées », a-t-il ajouté.
La Russie était le dernier pays à s’opposer au projet, en raison des droits de pêche. La Chine avait apporté son soutien en 2015. Un deuxième projet, à l’agenda de la réunion, porté par la France et l’Australie, n’a pas eu le temps d’être approuvé. Il portait sur une autre vaste zone marine couvrant un million de kilomètres carrés, dans l’est de l’Antarctique.
L’océan Antarctique, qui représente 15 % de la surface des océans, abrite des écosystèmes exceptionnels, riches de plus de 10 000 espèces uniques, en bonne partie préservés des activités humaines mais menacés par le développement de la pêche et de la navigation.
A lire sur lemonde.fr (28/10/2016)