27 Jan 2014
Le premier «supermarché social» d’Angleterre a ouvert ce lundi. L’idée de ce «Community shop», installé à Goldthorpe dans le South Yorkshire, c’est de combattre la pauvreté en donnant accès à des surplus de magasins, mais seulement à certains consommateurs qui en ont le plus besoin, rapporte The Guardian.
On peut y acheter de la nourriture 70% moins chère que les prix normaux. Il s’agit de «produits résiduels» avec un emballage abîmé ou une étiquette incorrecte. Bref, des choses qui ne peuvent pas être vendues dans le système traditionnel... Mais qui évidemment ne posent aucun problème de sécurité. Ce projet est soutenu par des marques et des supermarchés britanniques, comme Tesco ou M&S, qui donnent ou vendent des produits à prix très symboliques.
Pour le projet pilote de «Community Shop», il y a une vraie dimension sociale: les clients potentiels sont des bénéficiaires de l’aide sociale, résidant dans une certaine zone géographique. Leur nombre est limité à 500 pour le moment. D’ailleurs, le «Community shop» entend proposer plus que de la nourriture, par exemple des conseils financiers ou culinaires... Sarah Dunwell, responsable du projet, explique sur BBC News:
«Nous pensons qu’avoir accès à de la nourriture très bon marché, c’est fantastique. Mais cela ne change pas entièrement la vie. Nous voulons donc fournir un ensemble de services plus complet.»
Si le projet-pilote est un succès, l’initiative devrait s’étendre à 20 supermarchés sociaux, dont 6 à Londres. Cette nouvelle boutique est une structure initiée par Company Shop, «le plus grand redistributeur de surplus d’aliments et de biens, qui travaille avec les détaillants et les fabricants à résoudre leurs excédents de manière durable et en toute sécurité», via des magasins discounts.
Pour Sarah Dunwell, il s’agit d’«entreprenariat social». Nous avons en France des initiatives similaires à ce supermarché social, mais surtout associatives, par exemple avec ANDES, le réseau des épicerie solidaires (une épicerie sociale relève d’une municipalité ou d’une communauté de commune, explique le site, tandis qu’une épicerie solidaire procède d’un «regroupement d’individualités et d’associations»).
Là, l’approvisionnement est plus large. Il est réalisé «par le biais de réseaux associatifs» (la Banque alimentaire…), «grâce à des dons d’entreprises agroalimentaires et de la grande distribution», «auprès de jardins collectifs ou des jardins d’insertion»… Et les critères socio-économiques et familiaux sont là aussi pris en compte:
«Les épiceries sociales et solidaires apportent une aide, principalement alimentaire, à un public en difficulté économique, fragilisé ou exclu. Dans des espaces aménagés en libre-service, aussi proches que possible d’un magasin d’alimentation générale, elles mettent à disposition de leurs usagers des produits variés et de qualité, moyennant une faible participation financière: autour de 20% du prix usuel. La contribution financière participe de la dignité des personnes et de la liberté de choix qui sont les valeurs fondamentales des Epiceries Solidaires.»
On peut y acheter de la nourriture 70% moins chère que les prix normaux. Il s’agit de «produits résiduels» avec un emballage abîmé ou une étiquette incorrecte. Bref, des choses qui ne peuvent pas être vendues dans le système traditionnel... Mais qui évidemment ne posent aucun problème de sécurité. Ce projet est soutenu par des marques et des supermarchés britanniques, comme Tesco ou M&S, qui donnent ou vendent des produits à prix très symboliques.
Pour le projet pilote de «Community Shop», il y a une vraie dimension sociale: les clients potentiels sont des bénéficiaires de l’aide sociale, résidant dans une certaine zone géographique. Leur nombre est limité à 500 pour le moment. D’ailleurs, le «Community shop» entend proposer plus que de la nourriture, par exemple des conseils financiers ou culinaires... Sarah Dunwell, responsable du projet, explique sur BBC News:
«Nous pensons qu’avoir accès à de la nourriture très bon marché, c’est fantastique. Mais cela ne change pas entièrement la vie. Nous voulons donc fournir un ensemble de services plus complet.»
Si le projet-pilote est un succès, l’initiative devrait s’étendre à 20 supermarchés sociaux, dont 6 à Londres. Cette nouvelle boutique est une structure initiée par Company Shop, «le plus grand redistributeur de surplus d’aliments et de biens, qui travaille avec les détaillants et les fabricants à résoudre leurs excédents de manière durable et en toute sécurité», via des magasins discounts.
Pour Sarah Dunwell, il s’agit d’«entreprenariat social». Nous avons en France des initiatives similaires à ce supermarché social, mais surtout associatives, par exemple avec ANDES, le réseau des épicerie solidaires (une épicerie sociale relève d’une municipalité ou d’une communauté de commune, explique le site, tandis qu’une épicerie solidaire procède d’un «regroupement d’individualités et d’associations»).
Là, l’approvisionnement est plus large. Il est réalisé «par le biais de réseaux associatifs» (la Banque alimentaire…), «grâce à des dons d’entreprises agroalimentaires et de la grande distribution», «auprès de jardins collectifs ou des jardins d’insertion»… Et les critères socio-économiques et familiaux sont là aussi pris en compte:
«Les épiceries sociales et solidaires apportent une aide, principalement alimentaire, à un public en difficulté économique, fragilisé ou exclu. Dans des espaces aménagés en libre-service, aussi proches que possible d’un magasin d’alimentation générale, elles mettent à disposition de leurs usagers des produits variés et de qualité, moyennant une faible participation financière: autour de 20% du prix usuel. La contribution financière participe de la dignité des personnes et de la liberté de choix qui sont les valeurs fondamentales des Epiceries Solidaires.»
Par Lucie de la Héronnière
Lire sur le site de "Slate.fr" (11/12/2013)