08 Juin 2013
Sous le titre "Qu'est-ce qui se passe en Turquie", la contestation turque s'est offerte vendredi une pleine page de publicité dans le New York Times, après avoir récolté sur internet plus de 100 000 dollars en cinq jours.
"La population de Turquie a parlé, nous ne serons pas oppressés", affirme cette publicité, dont le titre disparaît partiellement derrière la fumée d'un gaz lacrymogène.
"Durant les dix ans au pouvoir du Premier ministre Erdogan, nous avons vu l'érosion constante de nos droits civiques et de nos libertés. Les arrestations de nombreux journalistes, artistes et élus, et les restrictions sur la liberté d'expression, les droits des femmes et des minorités, montrent que le parti au pouvoir n'est pas sérieux sur la démocratie", ajoutent les auteurs du texte, qui se disent solidaires des "citoyens ordinaires qui protestent" en Turquie.
Ils demandent "la fin de la brutalité policière (...) une presse libre (...) un dialogue démocratique ouvert (...) et une enquête sur les abus de pouvoir récents du gouvernement qui a conduit à la mort d'innocents".
La publicité, signée "Gezi Democracy Movement", du nom du parc d'Istanbul où la contestation a démarré il y a une semaine avant de s'étendre dans le pays, a été payée par une collecte de fonds sur internet, qui en cinq jours a permis de récolter 102 000 dollars, le double de ce qui était espéré.
Plus de 2500 personnes ont contribué, précisent ses organisateurs, l'immense majorité pour des sommes ne dépassant pas 50 dollars.
Lire sur le site rtbf.be (07/06/2013)
"La population de Turquie a parlé, nous ne serons pas oppressés", affirme cette publicité, dont le titre disparaît partiellement derrière la fumée d'un gaz lacrymogène.
"Durant les dix ans au pouvoir du Premier ministre Erdogan, nous avons vu l'érosion constante de nos droits civiques et de nos libertés. Les arrestations de nombreux journalistes, artistes et élus, et les restrictions sur la liberté d'expression, les droits des femmes et des minorités, montrent que le parti au pouvoir n'est pas sérieux sur la démocratie", ajoutent les auteurs du texte, qui se disent solidaires des "citoyens ordinaires qui protestent" en Turquie.
Ils demandent "la fin de la brutalité policière (...) une presse libre (...) un dialogue démocratique ouvert (...) et une enquête sur les abus de pouvoir récents du gouvernement qui a conduit à la mort d'innocents".
La publicité, signée "Gezi Democracy Movement", du nom du parc d'Istanbul où la contestation a démarré il y a une semaine avant de s'étendre dans le pays, a été payée par une collecte de fonds sur internet, qui en cinq jours a permis de récolter 102 000 dollars, le double de ce qui était espéré.
Plus de 2500 personnes ont contribué, précisent ses organisateurs, l'immense majorité pour des sommes ne dépassant pas 50 dollars.
Lire sur le site rtbf.be (07/06/2013)