20 May 2014
Des villageois ont fait reculer de puissantes multinationales, et cela se passe au Liberia. Le 5 mars, la présidente Ellen Johnson Sirleaf s’est rangée du côté des populations rurales fermement opposées à l’expansion des plantations d’huile de palme de la compagnie britannique Equatorial Palm Oil (EPO). L’ancienne prix Nobel de la paix a déclaré qu’il revenait aux communautés locales de décider si la compagnie devait ou non étendre ses plantations. « C’est une victoire pour les autochtones qui sont parvenus à faire respecter leurs droits sur leur ressource la plus précieuse : la terre, qui est à la fois leur lieu de vie et leur patrimoine culturel », se réjouit Silas Kpanan Ayoung Siakor des Amis de la Terre Libéria (SDI).
Le groupe britannique EPO détient environ 14 000 hectares dans le comté de Grand Bassa, au centre du pays, et a déjà planté 5 600 hectares d’huile de palme. Jusqu’à présent, l’entreprise n’avait pas pris la peine d’obtenir le consentement des habitants pour défricher leurs terres, bien que la loi l’y oblige. Les habitants dénonçaient un « traitement inhumain » et déploraient le non-respect de certains engagements, comme le creusement de puits ou l’arrivée de médecins et d’enseignants. Une plainte a d’abord été rédigée par les représentants de onze villages le 18 septembre 2013, et envoyée à la très controversée « Table ronde pour une huile de palme durable ». Avant que 200 villageois n’entament une marche de protestation vers la capitale Monrovia qui s’est soldée par une répression musclée.
Par Sophie Chapelle (27/03/2014)
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Le groupe britannique EPO détient environ 14 000 hectares dans le comté de Grand Bassa, au centre du pays, et a déjà planté 5 600 hectares d’huile de palme. Jusqu’à présent, l’entreprise n’avait pas pris la peine d’obtenir le consentement des habitants pour défricher leurs terres, bien que la loi l’y oblige. Les habitants dénonçaient un « traitement inhumain » et déploraient le non-respect de certains engagements, comme le creusement de puits ou l’arrivée de médecins et d’enseignants. Une plainte a d’abord été rédigée par les représentants de onze villages le 18 septembre 2013, et envoyée à la très controversée « Table ronde pour une huile de palme durable ». Avant que 200 villageois n’entament une marche de protestation vers la capitale Monrovia qui s’est soldée par une répression musclée.
Par Sophie Chapelle (27/03/2014)
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