05 Sept 2016
Jusqu'à 150 millions d'Indiens étaient en grève vendredi contre des projets de réformes et de privatisations du gouvernement de Narendra Modi.
Employés de la fonction publique, professeurs, infirmiers, ouvriers, mineurs de charbon, de marchands ambulants, de journaliers, participent à cette grève nationale de 24 heures, selon les organisations syndicales (11) à l'origine du mouvement. Ils protestent contre les projets de réformes et de privatisations d'entreprises publiques. "Cette grève est dirigée contre le gouvernement central. Cette grève est pour la cause des travailleurs", a déclaré Ramen Pandey, du Syndicat national indien affilié au parti du Congrès (opposition), qui ambitionne "la plus grande grève de tous les temps".
Le gouvernement du Bharatiya Janata Party (BJP) du Premier ministre Narendra Modi a été largement élu en 2014 sur la promesse de relancer la croissance et créer de l'emploi en libéralisant l'économie. Dans son budget 2016-2017, New Delhi prévoit de lever quelque 560 milliards de roupies (7,5 milliards d'euros) grâce à la privatisation ou à la fermeture d'entreprises publiques lourdement déficitaires. Les organisations syndicales craignent des pertes massives d'emplois.
Les syndicats veulent la création d'une sécurité sociale universelle
"Les ports, l'aviation civile et des secteurs essentiels comme le transports, les télécom et la banque seront paralysés. Il y aura également une grève dans les hôpitaux et les centrales électriques, mais leur fonctionnement ne sera pas affecté", a déclaré SP Tiwari, secrétaire du comité de coordination syndical sur le site Quartz India. Dans les Etats méridionaux du Karnataka et du Kerala, les transports publics ne fonctionnaient pas. Les télévisions indiennes montraient des voies de chemin de fer dans les Etats du Bengale occidental et de l'Orissa (est) occupées par des manifestants. Parmi les principaux points de dissension figure également le niveau de la hausse proposée du salaire minimum: le gouvernement propose de l'augmenter pour les travailleurs non-qualifiés de 6.396 roupies à 9.100 roupies par mois (85/121 euros). Insuffisant pour les syndicats qui réclament l'instauration d'un salaire plancher à 18.000 roupies par mois (240 euros) ainsi que la création d'une sécurité sociale universelle.
En septembre 2015, 150 millions de travailleurs indiens étaient descendus dans la rue poour protester contre les réformes libérales de Modi.
A lire sur humanité.fr (02/09/2016)
Employés de la fonction publique, professeurs, infirmiers, ouvriers, mineurs de charbon, de marchands ambulants, de journaliers, participent à cette grève nationale de 24 heures, selon les organisations syndicales (11) à l'origine du mouvement. Ils protestent contre les projets de réformes et de privatisations d'entreprises publiques. "Cette grève est dirigée contre le gouvernement central. Cette grève est pour la cause des travailleurs", a déclaré Ramen Pandey, du Syndicat national indien affilié au parti du Congrès (opposition), qui ambitionne "la plus grande grève de tous les temps".
Le gouvernement du Bharatiya Janata Party (BJP) du Premier ministre Narendra Modi a été largement élu en 2014 sur la promesse de relancer la croissance et créer de l'emploi en libéralisant l'économie. Dans son budget 2016-2017, New Delhi prévoit de lever quelque 560 milliards de roupies (7,5 milliards d'euros) grâce à la privatisation ou à la fermeture d'entreprises publiques lourdement déficitaires. Les organisations syndicales craignent des pertes massives d'emplois.
Les syndicats veulent la création d'une sécurité sociale universelle
"Les ports, l'aviation civile et des secteurs essentiels comme le transports, les télécom et la banque seront paralysés. Il y aura également une grève dans les hôpitaux et les centrales électriques, mais leur fonctionnement ne sera pas affecté", a déclaré SP Tiwari, secrétaire du comité de coordination syndical sur le site Quartz India. Dans les Etats méridionaux du Karnataka et du Kerala, les transports publics ne fonctionnaient pas. Les télévisions indiennes montraient des voies de chemin de fer dans les Etats du Bengale occidental et de l'Orissa (est) occupées par des manifestants. Parmi les principaux points de dissension figure également le niveau de la hausse proposée du salaire minimum: le gouvernement propose de l'augmenter pour les travailleurs non-qualifiés de 6.396 roupies à 9.100 roupies par mois (85/121 euros). Insuffisant pour les syndicats qui réclament l'instauration d'un salaire plancher à 18.000 roupies par mois (240 euros) ainsi que la création d'une sécurité sociale universelle.
En septembre 2015, 150 millions de travailleurs indiens étaient descendus dans la rue poour protester contre les réformes libérales de Modi.
A lire sur humanité.fr (02/09/2016)