05 Avr 2022
« Il s’agit de la résolution environnementale la plus importante depuis l’Accord de Paris ! » s’est réjouie la directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), Inger Andersen. Réunis depuis le 28 février à Nairobi, au Kenya, pour la cinquième session de l’instance onusienne, les représentants de 175 États se sont engagés à « mettre fin à la pollution plastique ». Dans cette optique, un comité ad hoc a été créé. Sa mission : organiser les négociations afin d’aboutir à l’adoption d’« un traité mondial juridiquement contraignant pour limiter la pollution plastique » en 2024.
Basée sur des propositions du Pérou, du Rwanda, du Japon et de l’Inde, la résolution est ambitieuse. Elle prévoit de prendre en compte l’ensemble du cycle de vie des plastiques : de sa production jusqu’à son recyclage. La lutte contre la pollution plastique — et microplastique — se déclinera aussi sur l’ensemble des écosystèmes, terrestres ou marins.
Parallèlement aux négociations, le PNUE s’est engagé à travailler « avec tous les gouvernements et toutes les entreprises disposés à abandonner les plastiques à usage unique », a insisté Inger Andersen. Il s’attachera à favoriser les investissements dans la recherche et dans l’économie circulaire, a-t-elle ajouté. L’objectif est de stopper la pollution plastique que le PNUE décrit comme « une épidémie » et « une menace planétaire », au même titre que le changement climatique ou la perte de biodiversité.
Entre 1950 et 2017, la production de plastique est passée de 2 à 348 millions de tonnes par an. Cette industrie pèse aujourd’hui 522,6 milliards de dollars américains, et « sa capacité devrait doubler d’ici 2040 », prévient le PNUE. En outre, le plastique représente 85 % des déchets marins. Chaque année, 19 à 23 millions de tonnes de plastiques rejoignent l’océan. Une étude de l’OCDE publiée le 1er mars souligne enfin que seuls 9 % des plastiques sont recyclés et qu’ils contribuent à 3,4 % des émissions de gaz à effet de serre.
Publié le 03/03/2022
A lire sur le site Reporterre
Basée sur des propositions du Pérou, du Rwanda, du Japon et de l’Inde, la résolution est ambitieuse. Elle prévoit de prendre en compte l’ensemble du cycle de vie des plastiques : de sa production jusqu’à son recyclage. La lutte contre la pollution plastique — et microplastique — se déclinera aussi sur l’ensemble des écosystèmes, terrestres ou marins.
Parallèlement aux négociations, le PNUE s’est engagé à travailler « avec tous les gouvernements et toutes les entreprises disposés à abandonner les plastiques à usage unique », a insisté Inger Andersen. Il s’attachera à favoriser les investissements dans la recherche et dans l’économie circulaire, a-t-elle ajouté. L’objectif est de stopper la pollution plastique que le PNUE décrit comme « une épidémie » et « une menace planétaire », au même titre que le changement climatique ou la perte de biodiversité.
Entre 1950 et 2017, la production de plastique est passée de 2 à 348 millions de tonnes par an. Cette industrie pèse aujourd’hui 522,6 milliards de dollars américains, et « sa capacité devrait doubler d’ici 2040 », prévient le PNUE. En outre, le plastique représente 85 % des déchets marins. Chaque année, 19 à 23 millions de tonnes de plastiques rejoignent l’océan. Une étude de l’OCDE publiée le 1er mars souligne enfin que seuls 9 % des plastiques sont recyclés et qu’ils contribuent à 3,4 % des émissions de gaz à effet de serre.
Publié le 03/03/2022
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