01 Fév 2019
Un étudiant s’est dit qu’il était possible de recycler les détritus de la ville pour les transformer en vélo. Mission accomplie.
Thomas Hoogewerf est étudiant à l’académie de design d’Eindhoven. En stage dans la capitale du Mexique, il est frappé par la saleté de la ville et la difficulté à circuler. La foule est bien trop importante pour les transports en commun et les bouchons paralysent la mégapole sur-polluée. « L’accès à des moyens de transport de qualité et abordables devrait être un droit humain fondamental », déclare-t-il alors.
Lui vient l’idée de ramasser les bouteilles en plastique et les réutiliser pour créer un véhicule cheap et pratique pour tous. Par dur à trouver : « Le Mexique est l’un des plus gros consommateurs de Coca-Cola dans le monde, raconte-t-il à Dezeen, les décharges de cette mégapole se multiplient et aucune mesure réelle n’est prise pour résoudre ce problème. »
Thomas débite les plastiques en copeaux et les faire fondre pour mouler les pièces de base : roue, cadre, guidon… Les mécanismes en métal peuvent aussi être récupérés. Ce vélo est entièrement démontable. Ainsi si une pièce lâche, il est facile d’en fabriquer rapidement une nouvelle pour la remplacer.
Hoogewerf a choisi un tricycle car cela permet de véhiculer facilement un enfant, livrer des denrées et déplacer du petit matériel sans polluer et sans permis. Parfait pour désengorger les villes et autonomiser les habitants. Il a présenté un prototype comme projet de fin d’étude et a fourni les plans en open source sur son site afin que chacun puisse se les approprier. Différents modèles sont même envisagés. Pour notre Néerlandais, c’est clair, si on conçoit les déchets comme une ressource, un avenir radieux attend les cyclistes.
Par Hilaire Picault (publié le 02/01/2019)
A lire sur le site Canal+
Thomas Hoogewerf est étudiant à l’académie de design d’Eindhoven. En stage dans la capitale du Mexique, il est frappé par la saleté de la ville et la difficulté à circuler. La foule est bien trop importante pour les transports en commun et les bouchons paralysent la mégapole sur-polluée. « L’accès à des moyens de transport de qualité et abordables devrait être un droit humain fondamental », déclare-t-il alors.
Lui vient l’idée de ramasser les bouteilles en plastique et les réutiliser pour créer un véhicule cheap et pratique pour tous. Par dur à trouver : « Le Mexique est l’un des plus gros consommateurs de Coca-Cola dans le monde, raconte-t-il à Dezeen, les décharges de cette mégapole se multiplient et aucune mesure réelle n’est prise pour résoudre ce problème. »
Thomas débite les plastiques en copeaux et les faire fondre pour mouler les pièces de base : roue, cadre, guidon… Les mécanismes en métal peuvent aussi être récupérés. Ce vélo est entièrement démontable. Ainsi si une pièce lâche, il est facile d’en fabriquer rapidement une nouvelle pour la remplacer.
Hoogewerf a choisi un tricycle car cela permet de véhiculer facilement un enfant, livrer des denrées et déplacer du petit matériel sans polluer et sans permis. Parfait pour désengorger les villes et autonomiser les habitants. Il a présenté un prototype comme projet de fin d’étude et a fourni les plans en open source sur son site afin que chacun puisse se les approprier. Différents modèles sont même envisagés. Pour notre Néerlandais, c’est clair, si on conçoit les déchets comme une ressource, un avenir radieux attend les cyclistes.
Par Hilaire Picault (publié le 02/01/2019)
A lire sur le site Canal+