17 Fév 2013
30 ans après la fin de la dictature, la justice argentine poursuit son travail de mémoire. Elle a condamné samedi sept personnes à la réclusion à perpétuité pour des crimes contre l'humanité. Tous sont des cadres militaires.
Ce procès était intenté par les familles des victimes ainsi que par l'ONG "les grands-mères de la place de mai". 30.000 personnes avaient disparu pendant les sept années de la dictature, de 1976 à 1983, mais il aura fallu des décennies pour que le régime argentin accepte les procès.
Samedi, un général et six officiers de marine ont été reconnus coupables d’homicides qualifiés, de privation illégitime de liberté et de tortures infligées à 69 personnes. Les faits se sont déroulés dans le détachement naval de Mar del Plata à 400 kilomètres de Buenos Aires. Dans la foulée débuteront les procès des plus hauts dignitaires.
Une loi d’amnistie dénoncée par la Cour constitutionnelle
Trois ans après les faits, deux lois d'amnistie donnaient un coup d'arrêt aux poursuites, avec une seule exception pour les vols de bébés. Il faudra alors attendre 2005 pour que la Cour constitutionnelle dénonce cette amnistie et que reprennent les procès contre les " disparitions forcées " qualifiées de crimes.
Depuis lors c'est la course contre le temps. Tenter de rattraper ceux que la maladie, l'oubli ou la mort mettent définitivement à l'abri de la justice des hommes.
Lire sur le site de
Ce procès était intenté par les familles des victimes ainsi que par l'ONG "les grands-mères de la place de mai". 30.000 personnes avaient disparu pendant les sept années de la dictature, de 1976 à 1983, mais il aura fallu des décennies pour que le régime argentin accepte les procès.
Samedi, un général et six officiers de marine ont été reconnus coupables d’homicides qualifiés, de privation illégitime de liberté et de tortures infligées à 69 personnes. Les faits se sont déroulés dans le détachement naval de Mar del Plata à 400 kilomètres de Buenos Aires. Dans la foulée débuteront les procès des plus hauts dignitaires.
Une loi d’amnistie dénoncée par la Cour constitutionnelle
Trois ans après les faits, deux lois d'amnistie donnaient un coup d'arrêt aux poursuites, avec une seule exception pour les vols de bébés. Il faudra alors attendre 2005 pour que la Cour constitutionnelle dénonce cette amnistie et que reprennent les procès contre les " disparitions forcées " qualifiées de crimes.
Depuis lors c'est la course contre le temps. Tenter de rattraper ceux que la maladie, l'oubli ou la mort mettent définitivement à l'abri de la justice des hommes.
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