01 Juil 2024
“Selon une étude réalisée par l’organisme de recherche et de conseil indépendant CE Delft, l’utilisation de carburants à zéro ou presque zéro émission, l’assistance vélique et ‘l’optimisation’ de la vitesse des navires permettraient de diviser par deux les émissions de CO2 du transport maritime mondial d’ici à 2030 sans porter préjudice au commerce.”
Le site spécialisé BusinessGreen se fait ainsi l’écho d’un rapport commandé par les organisations environnementales Transport & Environment, Seas at Risk, Ocean Conservancy et Pacific Environment. Ce document a été publié quelques jours après le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, qui s’est tenu à Paris et a abordé la question des financements climatiques, et alors que l’Organisation maritime internationale (OMI), une institution des Nations unies, se prépare à convenir d’objectifs climatiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre des navires, lors d’une réunion en juillet.
“Le rapport conclut qu’il est techniquement possible de réduire de 28 à 47 % les émissions des navires d’ici à 2030”, écrivent les auteurs, et ce, grâce à la mise en œuvre de mesures qui n’augmenteraient les coûts d’expédition que de 6 à 14 % en moyenne.
L’équivalent de 121 centrales à charbon fermées
“Réduire de moitié les émissions du secteur [maritime] équivaudrait à fermer 121 centrales à charbon”, insiste BusinessGreen. Ce carburant fossile est l’un des plus émetteurs de gaz à effet de serre (GES). Un rapport présenté au Parlement européen il y a deux ans montrait que le transport maritime international émettait environ 940 millions de tonnes de CO2 par an. Il était ainsi responsable d’environ 2,5 % des émissions mondiales de GES. Et, même si la hausse est moins rapide qu’on ne le pensait, la demande de fret maritime – qui représente plus de 70 % du trafic mondial de marchandises – progresse malgré tout d’année en année.
Ce qui fait dire à Faïg Abbasov, directeur maritime chez Transport & Environment, qu’il est temps d’intensifier les efforts et de ne pas seulement se fixer 2050 comme objectif pour viser le “zéro carbone”, comme le prévoit l’OMI.
Il martèle : “Attendre 2050 pour décarboner le transport maritime reviendrait à attendre que votre maison soit réduite en cendres pour appeler les pompiers. Ce serait tordu et irresponsable. La science dit qu’il est techniquement possible de diviser par deux les émissions d’ici à 2030, et que les coûts sont acceptables. Ce qu’il faut maintenant, c’est une vraie volonté politique.”
Publié le 27/06/2023
A lire sur le site Courrier International
Le site spécialisé BusinessGreen se fait ainsi l’écho d’un rapport commandé par les organisations environnementales Transport & Environment, Seas at Risk, Ocean Conservancy et Pacific Environment. Ce document a été publié quelques jours après le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial, qui s’est tenu à Paris et a abordé la question des financements climatiques, et alors que l’Organisation maritime internationale (OMI), une institution des Nations unies, se prépare à convenir d’objectifs climatiques pour réduire les émissions de gaz à effet de serre des navires, lors d’une réunion en juillet.
“Le rapport conclut qu’il est techniquement possible de réduire de 28 à 47 % les émissions des navires d’ici à 2030”, écrivent les auteurs, et ce, grâce à la mise en œuvre de mesures qui n’augmenteraient les coûts d’expédition que de 6 à 14 % en moyenne.
L’équivalent de 121 centrales à charbon fermées
“Réduire de moitié les émissions du secteur [maritime] équivaudrait à fermer 121 centrales à charbon”, insiste BusinessGreen. Ce carburant fossile est l’un des plus émetteurs de gaz à effet de serre (GES). Un rapport présenté au Parlement européen il y a deux ans montrait que le transport maritime international émettait environ 940 millions de tonnes de CO2 par an. Il était ainsi responsable d’environ 2,5 % des émissions mondiales de GES. Et, même si la hausse est moins rapide qu’on ne le pensait, la demande de fret maritime – qui représente plus de 70 % du trafic mondial de marchandises – progresse malgré tout d’année en année.
Ce qui fait dire à Faïg Abbasov, directeur maritime chez Transport & Environment, qu’il est temps d’intensifier les efforts et de ne pas seulement se fixer 2050 comme objectif pour viser le “zéro carbone”, comme le prévoit l’OMI.
Il martèle : “Attendre 2050 pour décarboner le transport maritime reviendrait à attendre que votre maison soit réduite en cendres pour appeler les pompiers. Ce serait tordu et irresponsable. La science dit qu’il est techniquement possible de diviser par deux les émissions d’ici à 2030, et que les coûts sont acceptables. Ce qu’il faut maintenant, c’est une vraie volonté politique.”
Publié le 27/06/2023
A lire sur le site Courrier International