09 Nov 2018
Le nouveau budget anti-austérité espagnol, a été dévoilé jeudi 11 octobre par le gouvernement socialiste de Pedro Sanchez, et il est le fruit d'un accord avec Podemos, son allié de gauche radicale. Si le projet de loi doit encore être validé par le Parlement, ce budget 2019 est en tout cas clairement marqué à gauche, avec des politiques sociales ambitieuses financées par les plus riches et par les grandes entreprises.
Le budget espagnol 2019 comprend avant tout une série de mesures sociales. Le salaire minimum sera relevé de 735 à 900 euros par mois et les pensions de retraite seront indexées sur l'inflation : elles augmenteront autant que le coût de la vie. Soit deux mesures qui coûteront respectivement 340 et 704 millions d'euros. À celles-ci, s'ajoutent une augmentation des aides pour les personnes dépendantes et encore un alignement progressif des congés maternité et paternité.
Comment financer ces mesures ? En augmentant les cotisations à la sécurité sociale, mais surtout en redressant la fiscalité des plus riches : les impôts vont augmenter de 2% à 4% pour les revenus les plus élevés, et les patrimoines supérieurs à 10 millions d'euros seront plus lourdement taxés.
L'impôt sur les bénéfices augmente pour les grandes entreprises ainsi que pour les banques et les compagnies pétrolières, à quoi s'ajoute une taxe sur les dividendes réalisés par leurs filiales à l'étranger. Une taxe sur les transactions financières pour les grandes entreprises cotées en bourse doit également être créée, selon le projet de loi.
En revanche, les petites et moyennes entreprises, elles, verront leur taux d'imposition baisser. De plus, le déficit public prévu est de 1,8%, bien en dessous de la barre des 3% exigée par l'Union européenne.
Par RFI (publié le 11/10/2018)
A lire sur le site RFI
Le budget espagnol 2019 comprend avant tout une série de mesures sociales. Le salaire minimum sera relevé de 735 à 900 euros par mois et les pensions de retraite seront indexées sur l'inflation : elles augmenteront autant que le coût de la vie. Soit deux mesures qui coûteront respectivement 340 et 704 millions d'euros. À celles-ci, s'ajoutent une augmentation des aides pour les personnes dépendantes et encore un alignement progressif des congés maternité et paternité.
Comment financer ces mesures ? En augmentant les cotisations à la sécurité sociale, mais surtout en redressant la fiscalité des plus riches : les impôts vont augmenter de 2% à 4% pour les revenus les plus élevés, et les patrimoines supérieurs à 10 millions d'euros seront plus lourdement taxés.
L'impôt sur les bénéfices augmente pour les grandes entreprises ainsi que pour les banques et les compagnies pétrolières, à quoi s'ajoute une taxe sur les dividendes réalisés par leurs filiales à l'étranger. Une taxe sur les transactions financières pour les grandes entreprises cotées en bourse doit également être créée, selon le projet de loi.
En revanche, les petites et moyennes entreprises, elles, verront leur taux d'imposition baisser. De plus, le déficit public prévu est de 1,8%, bien en dessous de la barre des 3% exigée par l'Union européenne.
Par RFI (publié le 11/10/2018)
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