31 May 2024
« Le droit à désobéir progresse, c’est une victoire », a salué Extinction Rebellion. Le 23 avril, le tribunal de La Rochelle a retenu « l’état de nécessité » face à l’urgence climatique pour relaxer neuf activistes d’Extinction Rebellion.
Les neuf militants étaient poursuivis pour s’être introduits dans le port de La Rochelle, le 2 septembre 2023, afin d’y déposer deux banderoles indiquant : « L’agro-industrie = la mort » et « Accaparement de l’eau, ça suffit ». Ils encouraient jusqu’à six mois d’emprisonnement et 3 000 euros d’amende.
Lors du procès, le 2 avril dernier, leur avocat avait plaidé « l’état de nécessité ». Cet argument juridique est régulièrement mis en avant par les militants écologistes, comme lors du procès des Jardins d’Aubervilliers ou celui d’activistes antiglyphosate. Il s’agit de dire : « Cette action était nécessaire et proportionnée face à un danger irréversible », expliquait une avocate à Reporterre en 2022. À La Rochelle, les juges ont donc estimé que l’action des militants était « nécessaire ».
Source : Reporterre
Les neuf militants étaient poursuivis pour s’être introduits dans le port de La Rochelle, le 2 septembre 2023, afin d’y déposer deux banderoles indiquant : « L’agro-industrie = la mort » et « Accaparement de l’eau, ça suffit ». Ils encouraient jusqu’à six mois d’emprisonnement et 3 000 euros d’amende.
Lors du procès, le 2 avril dernier, leur avocat avait plaidé « l’état de nécessité ». Cet argument juridique est régulièrement mis en avant par les militants écologistes, comme lors du procès des Jardins d’Aubervilliers ou celui d’activistes antiglyphosate. Il s’agit de dire : « Cette action était nécessaire et proportionnée face à un danger irréversible », expliquait une avocate à Reporterre en 2022. À La Rochelle, les juges ont donc estimé que l’action des militants était « nécessaire ».
Source : Reporterre