11 Avr 2014
JUSTICE - La présidente du Front national, Marine Le Pen, a été condamnée jeudi à 10.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Béthune (Pas-de-Calais) dans l'affaire du "faux tract" à l'encontre de Jean-Luc Mélenchon. Contacté par metronews, l'avocat du parti a dit vouloir faire appel de cette décision.
Il aura donc fallu attendre près d'un an et quatre renvois pour que la justice tranche enfin ce litige. La présidente du Front national, Marine Le Pen, a en effet été condamnée jeudi à 10.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Béthune (Pas-de-Calais) dans l'affaire du "faux tract" à l'encontre de Jean-Luc Mélenchon, a constaté un journaliste de l'AFP.
Marine Le Pen était citée à comparaître pour "manœuvre frauduleuse" et publication d'un montage sans le consentement de l'intéressé, délits passibles d'un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende, ainsi que d'une peine complémentaire de privation des droits civiques, autrement dit d'inéligibilité.
"Nous allons bien sûr faire appel de cette décision"
Contacté par metronews, l'avocat du parti ne décolère pas. "Cette décision c'est n'importe quoi. Ils ont relaxé les auteurs du crime, les militants qui avaient distribué le tract et ils ont condamné Marine Le Pen parce qu'elle aurait assumé cela quelques jours plus tard à la télévision. Nous allons bien sûr faire appel", a déclaré Wallerand de Saint-Just.
Fin mai 2012, lors des dernières élections législatives, les équipes de Marine Le Pen avaient en effet distribué un tract comportant la photo de Jean-Luc Mélenchon et reproduisant l'une de ses phrases prononcées lors d'un discours à Marseille le 14 avril 2012 : "Il n'y a pas d'avenir pour la France sans les Arabes et les Berbères du Maghreb". Le tract sur fond vert, la couleur de l'Islam, comportait également la mention "Votons Mélenchon" et sa traduction dans un arabe approximatif. Mais cette propagande électorale était une supercherie montée de toutes pièces par le Front national.
Après avoir nié sa responsabilité, Marine Le Pen avait finalement assumé cette "manœuvre" sur France 3 Nord Pas-de-Calais, en comparant l’attitude de Jean-Luc Mélenchon à des "pleurnicheries de chochotte". Cette guerre Le Pen-Mélenchon est donc loin d'être terminée.
David Perrotin (03/04/2014)
Lire sur le site de Metronews
Il aura donc fallu attendre près d'un an et quatre renvois pour que la justice tranche enfin ce litige. La présidente du Front national, Marine Le Pen, a en effet été condamnée jeudi à 10.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Béthune (Pas-de-Calais) dans l'affaire du "faux tract" à l'encontre de Jean-Luc Mélenchon, a constaté un journaliste de l'AFP.
Marine Le Pen était citée à comparaître pour "manœuvre frauduleuse" et publication d'un montage sans le consentement de l'intéressé, délits passibles d'un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende, ainsi que d'une peine complémentaire de privation des droits civiques, autrement dit d'inéligibilité.
"Nous allons bien sûr faire appel de cette décision"
Contacté par metronews, l'avocat du parti ne décolère pas. "Cette décision c'est n'importe quoi. Ils ont relaxé les auteurs du crime, les militants qui avaient distribué le tract et ils ont condamné Marine Le Pen parce qu'elle aurait assumé cela quelques jours plus tard à la télévision. Nous allons bien sûr faire appel", a déclaré Wallerand de Saint-Just.
Fin mai 2012, lors des dernières élections législatives, les équipes de Marine Le Pen avaient en effet distribué un tract comportant la photo de Jean-Luc Mélenchon et reproduisant l'une de ses phrases prononcées lors d'un discours à Marseille le 14 avril 2012 : "Il n'y a pas d'avenir pour la France sans les Arabes et les Berbères du Maghreb". Le tract sur fond vert, la couleur de l'Islam, comportait également la mention "Votons Mélenchon" et sa traduction dans un arabe approximatif. Mais cette propagande électorale était une supercherie montée de toutes pièces par le Front national.
Après avoir nié sa responsabilité, Marine Le Pen avait finalement assumé cette "manœuvre" sur France 3 Nord Pas-de-Calais, en comparant l’attitude de Jean-Luc Mélenchon à des "pleurnicheries de chochotte". Cette guerre Le Pen-Mélenchon est donc loin d'être terminée.
David Perrotin (03/04/2014)
Lire sur le site de Metronews