10 Avr 2019
Il fait encore nuit quand les enfants vont à l'école à Reykjavik (Islande). La maternelle où s'est rendue France 2 propose un enseignement très particulier. Pour les filles, exercice tonique tous les matins. À l'inverse, c'est un démarrage plus calme pour les garçons. Après s'être salué, c'est l'heure de la méditation. Les enfants apprennent à dépasser les comportements traditionnels attribués aux garçons et aux filles.
Un modèle qui s'exporte
Les filles sont également invitées à aller marcher pieds nus dans la neige. Le but ? Les endurcir et leur apprendre le courage. L'activité a été imaginée par la fondatrice de cette école appelée Hjalli : Margrét Pála Ólafsdóttir, une figure en Islande. Pour les garçons, l'objectif est aussi de refuser les stéréotypes. S'ils ont champ libre pour chahuter, ils apprennent aussi à se montrer affectueux. "Les femmes et les filles n'ont pas le monopole des émotions", explique Margrét Pála Ólafsdóttir.
Garçons et filles sont ensemble seulement une heure par jour. Sinon, selon Margrét Pála Ólafsdótti, les garçons dominent les filles et envahissent l'espace. La complicité s'installe grâce à des jeux en commun et à des règles strictes. En Islande, un enfant sur dix est scolarisé dans ces maternelles privées. Quand la première école a été créée il y a trente ans, le modèle a été contesté, mais il a reçu d'emblée le soutien inconditionnel des parents. Ces écoles pas comme les autres ont reçu plusieurs prix. Les listes d'attente sont longues pour y entrer. Le modèle, quant à lui, commence à s'exporter en Suède et en Norvège.
A lire sur le site de Franceinfo
Un modèle qui s'exporte
Les filles sont également invitées à aller marcher pieds nus dans la neige. Le but ? Les endurcir et leur apprendre le courage. L'activité a été imaginée par la fondatrice de cette école appelée Hjalli : Margrét Pála Ólafsdóttir, une figure en Islande. Pour les garçons, l'objectif est aussi de refuser les stéréotypes. S'ils ont champ libre pour chahuter, ils apprennent aussi à se montrer affectueux. "Les femmes et les filles n'ont pas le monopole des émotions", explique Margrét Pála Ólafsdóttir.
Garçons et filles sont ensemble seulement une heure par jour. Sinon, selon Margrét Pála Ólafsdótti, les garçons dominent les filles et envahissent l'espace. La complicité s'installe grâce à des jeux en commun et à des règles strictes. En Islande, un enfant sur dix est scolarisé dans ces maternelles privées. Quand la première école a été créée il y a trente ans, le modèle a été contesté, mais il a reçu d'emblée le soutien inconditionnel des parents. Ces écoles pas comme les autres ont reçu plusieurs prix. Les listes d'attente sont longues pour y entrer. Le modèle, quant à lui, commence à s'exporter en Suède et en Norvège.
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