04 Avr 2022
Lors d’un vote qualifié d'historique, début février, l'Italie a intégré la protection de l'environnement dans sa Constitution. "La République protège l’environnement, la biodiversité et les écosystèmes" afin de "protéger les générations futures", est-il désormais inscrit dans la Constitution italienne. Le texte stipule notamment que "toute initiative économique privée ne doit pas nuire à la santé ou à l'environnement". La protection des animaux a également été intégrée.
"Je pense que c'est une journée mémorable", a déclaré Roberto Cingolani, le ministre de la Transition écologique italien, dans un communiqué. "Enfin, la protection de l'environnement est devenue un principe fondamental de la République, dont la législation future et la législation passée doivent s'inspirer", a réagi la présidente italienne du WWF, Donatella Bianchi. L’ONG appelle ainsi à ce que le Parlement adapte la législation existante sur les questions environnementales.
L'Italie au 3e rang des pays les plus touchés en Europe
En tant que principale bénéficiaire du plan de relance européen, Rome devra mettre à profit ces ressources pour décarboner son économie, ce qui implique une élimination progressive du charbon d’ici 2025, le développement des énergies renouvelables et la rénovation énergétique des bâtiments. L’Italie est le 3e pays européen le plus touché par le changement climatique avec 21 600 morts et 90 milliards d'euros de coûts sur les 40 dernières années. L’été dernier, près de 49 degrés avaient été enregistrés en Sicile, un record en Europe.
En France, la Convention citoyenne pour le climat souhaitait que la protection de l'environnement soit inscrite dans l'article 1er de la Constitution. Mais le principe d'un référendum sur le sujet a été enterré faute d'un accord entre l'Assemblée nationale et le Sénat. Pour certains défenseurs de l'environnement, cela n'était pas utile en raison de la présence de plusieurs textes ayant la même valeur que la Constitution. Notamment, la Charte de l’environnement promulguée en 2005, reconnait déjà des droits et devoirs fondamentaux en matière de protection de l’environnement.
Publié le 10/03/2022
A lire sur le site novethic
"Je pense que c'est une journée mémorable", a déclaré Roberto Cingolani, le ministre de la Transition écologique italien, dans un communiqué. "Enfin, la protection de l'environnement est devenue un principe fondamental de la République, dont la législation future et la législation passée doivent s'inspirer", a réagi la présidente italienne du WWF, Donatella Bianchi. L’ONG appelle ainsi à ce que le Parlement adapte la législation existante sur les questions environnementales.
L'Italie au 3e rang des pays les plus touchés en Europe
En tant que principale bénéficiaire du plan de relance européen, Rome devra mettre à profit ces ressources pour décarboner son économie, ce qui implique une élimination progressive du charbon d’ici 2025, le développement des énergies renouvelables et la rénovation énergétique des bâtiments. L’Italie est le 3e pays européen le plus touché par le changement climatique avec 21 600 morts et 90 milliards d'euros de coûts sur les 40 dernières années. L’été dernier, près de 49 degrés avaient été enregistrés en Sicile, un record en Europe.
En France, la Convention citoyenne pour le climat souhaitait que la protection de l'environnement soit inscrite dans l'article 1er de la Constitution. Mais le principe d'un référendum sur le sujet a été enterré faute d'un accord entre l'Assemblée nationale et le Sénat. Pour certains défenseurs de l'environnement, cela n'était pas utile en raison de la présence de plusieurs textes ayant la même valeur que la Constitution. Notamment, la Charte de l’environnement promulguée en 2005, reconnait déjà des droits et devoirs fondamentaux en matière de protection de l’environnement.
Publié le 10/03/2022
A lire sur le site novethic