19 Déc 2022
C’est une victoire pour la section Languedoc-Roussillon de France Nature Environnement (FNE). Le 29 novembre, le tribunal administratif de Montpellier, saisi par l’association, lui a donné raison en annulant une dérogation qui bénéficiait à des producteurs de fruits et légumes. Alors que les épisodes de sécheresse se multiplient, cette décision de justice prévoit de limiter drastiquement les prélèvements d’eau dans le fleuve de la Têt (Pyrénées-Orientales) pour irriguer leurs cultures l’été.
Jusqu’ici, maraîchers et arboriculteurs pouvaient utiliser cette eau pendant l’été dès lors qu’un débit minimal de 600 litres par seconde était observé dans le fleuve. À compter d’avril 2023, nul prélèvement ne pourra être fait en dessous d’un débit de 1 500 litres par seconde. Dans une interview donnée à France bleu Roussillon, la présidente de la Chambre d’agriculture des Pyrénées-Orientales, Fabienne Bonet, a estimé que cette décision relevait de la « catastrophe ». Selon elle, de nombreuses exploitations agricoles vont être mises en « péril » du fait de l’abrogation de cette dérogation. Comme le souligne France 3 Pyrénées-Orientales/Occitanie, des agriculteurs ont demandé à la préfecture de faire appel de la décision du tribunal de Montpellier.
« Une part suffisante de l’eau doit être réservée à la nature »
De son côté, FNE Languedoc-Roussillon s’est félicité de cette nouvelle, arguant qu’« une part suffisante de l’eau doit être réservée à la nature ». Dans un communiqué, l’association rappelle ainsi que la Têt « abrite plusieurs espèces emblématiques de poissons (…) qui, pour vivre, ont besoin d’une quantité d’oxygène maximale et d’une température maximale, qui n’est permise que lorsque le débit du fleuve est suffisant ». Et de conclure : « Face au réchauffement climatique, nous n’acceptons pas que la vie des cours d’eau soit sacrifiée. Nous devons adapter nos activités et donc revoir certaines de nos pratiques d’irrigation. »
Publié le 30/11/2022
A lire sur le site Reporterre
Jusqu’ici, maraîchers et arboriculteurs pouvaient utiliser cette eau pendant l’été dès lors qu’un débit minimal de 600 litres par seconde était observé dans le fleuve. À compter d’avril 2023, nul prélèvement ne pourra être fait en dessous d’un débit de 1 500 litres par seconde. Dans une interview donnée à France bleu Roussillon, la présidente de la Chambre d’agriculture des Pyrénées-Orientales, Fabienne Bonet, a estimé que cette décision relevait de la « catastrophe ». Selon elle, de nombreuses exploitations agricoles vont être mises en « péril » du fait de l’abrogation de cette dérogation. Comme le souligne France 3 Pyrénées-Orientales/Occitanie, des agriculteurs ont demandé à la préfecture de faire appel de la décision du tribunal de Montpellier.
« Une part suffisante de l’eau doit être réservée à la nature »
De son côté, FNE Languedoc-Roussillon s’est félicité de cette nouvelle, arguant qu’« une part suffisante de l’eau doit être réservée à la nature ». Dans un communiqué, l’association rappelle ainsi que la Têt « abrite plusieurs espèces emblématiques de poissons (…) qui, pour vivre, ont besoin d’une quantité d’oxygène maximale et d’une température maximale, qui n’est permise que lorsque le débit du fleuve est suffisant ». Et de conclure : « Face au réchauffement climatique, nous n’acceptons pas que la vie des cours d’eau soit sacrifiée. Nous devons adapter nos activités et donc revoir certaines de nos pratiques d’irrigation. »
Publié le 30/11/2022
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