05 Fév 2013
Greenpeace et Asian Pulp and Paper (APP).
Une histoire, ou plutôt un face à face, qui dure depuis plusieurs années. Greenpeace a multiplié les enquêtes sur les pratiques douteuses du géant sino-indonésien de la pâte à papier, prouvant que depuis 2001 au moins 180 000 hectares de forêts et tourbières, dernier refuge du tigre de Sumatra, situées sur les propriétés d’APP auraient été déboisés.
Les forêts tropicales d’Indonésie constituent un habitat vital pour des espèces en voie de disparition, y compris le tigre de Sumatra et pour des milliers d’autres espèces. L’industrie des pâtes et papiers est identifiée comme l’un des principaux responsables de la déforestation en Indonésie, aux côtés de l’industrie de l’huile de palme.
C’est en interpellant les multinationales clientes d’APP que Greenpeace a mené ses campagnes de pression : Danone, Mattel , mais aussi de grands groupes tels que Nestlé, Kraft, Adidas, Carrefour, Leclerc et beaucoup d’autres ont décidé de faire sortir APP de la liste de leurs fournisseurs.
APP bouge enfin !
Après une décennie d’attentions, de dénonciations, de pressions de la part du public et après de longues heures de négociations avec Greenpeace, APP a publié une nouvelle politique de conservation des forêts, qui, si elle est mise en œuvre, pourrait mettre fin à une longue histoire de destruction des forêts tropicales. D’autres ONG travaillant sur les enjeux environnementaux et sociaux ont également joué un rôle essentiel dans cette évolution importante, à travers leurs propres campagnes à la fois ici, à l’étranger, et en Indonésie.
Mais ce n’est que le début d’un changement pour une entreprise qui a fortement contribué à la déforestation depuis bien trop longtemps.
Nous allons surveiller de très près la situation, pour s’assurer qu’APP agit là où cela compte vraiment – sur le terrain, dans les forêts tropicales. Les engagements politiques ne nous suffiront pas.
Personne n’est dupe : nous ne pensons pas que prendre des engagements va être suffisant. APP aura besoin de temps et d’espace pour montrer que ses nouvelles politiques sont mises en œuvre.
Nous espérons que l’entreprise va utiliser ce temps à bon escient, et travailler avec d’autres intervenants à trouver des solutions qui protègent à la fois les forêts sur le long terme et qui peuvent aider à résoudre les conflits sociaux.
Greenpeace a, pour l’instant, pris la décision de suspendre sa campagne contre APP. Nous passerons en revue les progrès accomplis par l’entreprise et nous réviserons cette décision à intervalles réguliers.
Si APP tient ses engagements et atteint ses objectifs, c’est une étape majeure pour notre campagne pour sauver les forêts indonésiennes. C’est un signal important envoyé aux autres acteurs de l’industrie de la pâte à papier, comme Asia Pacific Resources International (APRIL), le deuxième plus important producteur de pâtes et papiers en Indonésie, à qui nous avons écrit, pour demander si l’entreprise prévoit d’emboîter le pas à APP.
L’histoire n’est donc pas terminée. Loin de là. Mais elle vient d’entrer dans un nouveau chapitre.
A lire sur le site de Greenpeace
Une histoire, ou plutôt un face à face, qui dure depuis plusieurs années. Greenpeace a multiplié les enquêtes sur les pratiques douteuses du géant sino-indonésien de la pâte à papier, prouvant que depuis 2001 au moins 180 000 hectares de forêts et tourbières, dernier refuge du tigre de Sumatra, situées sur les propriétés d’APP auraient été déboisés.
Les forêts tropicales d’Indonésie constituent un habitat vital pour des espèces en voie de disparition, y compris le tigre de Sumatra et pour des milliers d’autres espèces. L’industrie des pâtes et papiers est identifiée comme l’un des principaux responsables de la déforestation en Indonésie, aux côtés de l’industrie de l’huile de palme.
C’est en interpellant les multinationales clientes d’APP que Greenpeace a mené ses campagnes de pression : Danone, Mattel , mais aussi de grands groupes tels que Nestlé, Kraft, Adidas, Carrefour, Leclerc et beaucoup d’autres ont décidé de faire sortir APP de la liste de leurs fournisseurs.
APP bouge enfin !
Après une décennie d’attentions, de dénonciations, de pressions de la part du public et après de longues heures de négociations avec Greenpeace, APP a publié une nouvelle politique de conservation des forêts, qui, si elle est mise en œuvre, pourrait mettre fin à une longue histoire de destruction des forêts tropicales. D’autres ONG travaillant sur les enjeux environnementaux et sociaux ont également joué un rôle essentiel dans cette évolution importante, à travers leurs propres campagnes à la fois ici, à l’étranger, et en Indonésie.
Mais ce n’est que le début d’un changement pour une entreprise qui a fortement contribué à la déforestation depuis bien trop longtemps.
Nous allons surveiller de très près la situation, pour s’assurer qu’APP agit là où cela compte vraiment – sur le terrain, dans les forêts tropicales. Les engagements politiques ne nous suffiront pas.
Personne n’est dupe : nous ne pensons pas que prendre des engagements va être suffisant. APP aura besoin de temps et d’espace pour montrer que ses nouvelles politiques sont mises en œuvre.
Nous espérons que l’entreprise va utiliser ce temps à bon escient, et travailler avec d’autres intervenants à trouver des solutions qui protègent à la fois les forêts sur le long terme et qui peuvent aider à résoudre les conflits sociaux.
Greenpeace a, pour l’instant, pris la décision de suspendre sa campagne contre APP. Nous passerons en revue les progrès accomplis par l’entreprise et nous réviserons cette décision à intervalles réguliers.
Si APP tient ses engagements et atteint ses objectifs, c’est une étape majeure pour notre campagne pour sauver les forêts indonésiennes. C’est un signal important envoyé aux autres acteurs de l’industrie de la pâte à papier, comme Asia Pacific Resources International (APRIL), le deuxième plus important producteur de pâtes et papiers en Indonésie, à qui nous avons écrit, pour demander si l’entreprise prévoit d’emboîter le pas à APP.
L’histoire n’est donc pas terminée. Loin de là. Mais elle vient d’entrer dans un nouveau chapitre.
A lire sur le site de Greenpeace