08 Sept 2024
Le président de la Sierra Leone a ratifié une loi sanctionnant les personnes arrangeant des mariages de mineurs, un phénomène très répandu dans le pays. Si les ONG et les militants se réjouissent de cette avancée sociétale, ils estiment qu’elle annonce une nouvelle bataille : celle de la lutte contre la pratique de l’excision.
Mardi 2 juillet, le président sierra-léonais, Julius Maada Bio, a ratifié une loi interdisant le mariage des enfants, annonce The Sierra Leone Telegraph. Comme le raconte le site de la BBC, une cérémonie était organisée spécialement pour l’occasion “avec tambour et trompettes” au Bintumani Conference Centre de Freetown, la capitale. L’événement a réuni plusieurs premières dames de pays africains et des militantes féministes. Au moment de l’adoption du texte par le Parlement, quelques jours plus tôt, le site d’informations Awoko évoquait une “décision qui fait date”.
Le Prohibition of Child Marriage Act criminalise le mariage des filles âgées de moins de 18 ans. Il prévoit une peine d’au moins quinze ans de prison et une amende équivalente à plusieurs milliers d’euros pour toute personne ayant facilité ces unions – époux et membres de la famille. À cela s’ajoutent des dispositions pour assurer une compensation financière pour les jeunes femmes mariées de force avant leur majorité, et une procédure d’annulation.
Lire la suite sur le site de Courrier international- 9 juillet 2024
Mardi 2 juillet, le président sierra-léonais, Julius Maada Bio, a ratifié une loi interdisant le mariage des enfants, annonce The Sierra Leone Telegraph. Comme le raconte le site de la BBC, une cérémonie était organisée spécialement pour l’occasion “avec tambour et trompettes” au Bintumani Conference Centre de Freetown, la capitale. L’événement a réuni plusieurs premières dames de pays africains et des militantes féministes. Au moment de l’adoption du texte par le Parlement, quelques jours plus tôt, le site d’informations Awoko évoquait une “décision qui fait date”.
Le Prohibition of Child Marriage Act criminalise le mariage des filles âgées de moins de 18 ans. Il prévoit une peine d’au moins quinze ans de prison et une amende équivalente à plusieurs milliers d’euros pour toute personne ayant facilité ces unions – époux et membres de la famille. À cela s’ajoutent des dispositions pour assurer une compensation financière pour les jeunes femmes mariées de force avant leur majorité, et une procédure d’annulation.
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