02 Juin 2013
(Reuters) - Monsanto ne fait plus pression pour le développement des cultures génétiquement modifiées dans la plupart des pays d'Europe en raison de l'opposition qui reste forte dans de nombreux pays, ont déclaré vendredi des responsables du groupe.
Des dirigeants européens du géant américain de l'agrochimie ont annoncé au quotidien allemand Taz qu'ils ne faisaient plus de "lobbying" pour le développement de la culture des semences modifiées en Europe et ne demandaient pas de nouvelles autorisations pour leurs plantes génétiquement modifiées.
"Nous sommes arrivés à la conclusion qu'il n'y avait pas de large soutien pour le moment", a déclaré à Taz la porte-parole de Monsanto en Allemagne, Ursula Lüttmer-Ouazane.
Le porte-parole du groupe Thomas Helscher a déclaré vendredi que la société ne chercherait à entrer que sur les marchés où ses plantes génétiquement modifiées étaient largement acceptées.
"Nous ne vendrons des semences modifiées que là où elles bénéficient d'un large soutien de la part des agriculteurs, d'un large soutien politique et d'un cadre réglementaire qui fonctionne bien", a-t-il déclaré à Reuters. "Nous sommes convaincus que cela n'est le cas actuellement que dans quelques pays d'Europe, essentiellement l'Espagne et le Portugal."
Monsanto s'est concentré ces derniers temps sur le marché du maïs conventionnel en Ukraine et le vice-président du groupe Jesus Madrazo, chargé des activités à l'international, a fait savoir que l'Europe de l'Est et l'Amérique du Sud représentaient aujourd'hui les principaux marchés de croissance pour le groupe.
Contrairement à ce qui se passe en Europe, l'Amérique du Sud a bien accueilli les cultures génétiquement modifiées de Monsanto. Mais le groupe est également confronté à des obstacles sur ces marchés, où il doit obtenir les autorisations de la Chine, qui est une gros acheteur de graines de soja du Brésil.
Carey Gillam, Juliette Rouillon pour le service français
Lire l'article sur le site de: Le Nouvel Observateur (31/05/2013)
Des dirigeants européens du géant américain de l'agrochimie ont annoncé au quotidien allemand Taz qu'ils ne faisaient plus de "lobbying" pour le développement de la culture des semences modifiées en Europe et ne demandaient pas de nouvelles autorisations pour leurs plantes génétiquement modifiées.
"Nous sommes arrivés à la conclusion qu'il n'y avait pas de large soutien pour le moment", a déclaré à Taz la porte-parole de Monsanto en Allemagne, Ursula Lüttmer-Ouazane.
Le porte-parole du groupe Thomas Helscher a déclaré vendredi que la société ne chercherait à entrer que sur les marchés où ses plantes génétiquement modifiées étaient largement acceptées.
"Nous ne vendrons des semences modifiées que là où elles bénéficient d'un large soutien de la part des agriculteurs, d'un large soutien politique et d'un cadre réglementaire qui fonctionne bien", a-t-il déclaré à Reuters. "Nous sommes convaincus que cela n'est le cas actuellement que dans quelques pays d'Europe, essentiellement l'Espagne et le Portugal."
Monsanto s'est concentré ces derniers temps sur le marché du maïs conventionnel en Ukraine et le vice-président du groupe Jesus Madrazo, chargé des activités à l'international, a fait savoir que l'Europe de l'Est et l'Amérique du Sud représentaient aujourd'hui les principaux marchés de croissance pour le groupe.
Contrairement à ce qui se passe en Europe, l'Amérique du Sud a bien accueilli les cultures génétiquement modifiées de Monsanto. Mais le groupe est également confronté à des obstacles sur ces marchés, où il doit obtenir les autorisations de la Chine, qui est une gros acheteur de graines de soja du Brésil.
Carey Gillam, Juliette Rouillon pour le service français
Lire l'article sur le site de: Le Nouvel Observateur (31/05/2013)