16 Juin 2021
« À notre tour, nous souhaitons défendre un art populaire de qualité dans son évolution contemporaine aussi bien que dans son enracinement traditionnel. » Cette phrase vient d’une candidature au poste de direction du théâtre de Morlaix. Celle-ci a été déposée par un collectif d’une quinzaine de personnes, baptisé la Zone expérimentale de vivre ensemble (Zeve). « Cette idée d’autogestion a émergé pendant l’occupation du théâtre. C’est dans la continuité du mouvement, expose Maude Raymond, occupante et régisseuse de l’établissement. Beaucoup d’acteurs locaux ne se sentent pas concernés alors que c’est municipal. Nous ne visons personne en particulier, juste le système. »
Un mois après les débuts de l’occupation, les actions continuent. L’entrée principale du théâtre, ainsi que l’étage du dessus sont devenus leur « joyeux lieu de vie ». Ils n’ont cependant pas accès au plateau, à la scène ni aux bureaux. « On est entre trois et quatre à dormir tous les soirs, et on fait des roulements », explique Michel Autret, occupant depuis le début.
Une cagnotte en ligne
Leurs motivations restent les mêmes qu’au départ : la réouverture des lieux culturels, la prolongation de l’année blanche pour les intermittents et contre la réforme de l’assurance-chômage. « On travaille sur la reprise et on envisage de poursuivre l’occupation, même si le théâtre rouvre prochainement. Après, on pourrait aussi aller dans d’autres lieux pour prendre la parole avant des spectacles, par exemple. » Outre le combat culturel, ils agissent contre la précarité.
« Il faut perdurer. » Et pour ça, les renforts sont toujours les bienvenus – la fatigue gagne les visages et une cagnotte en ligne a été ouverte. « On remercie vivement tous ceux qui nous ont apporté de la nourriture. On a aussi besoin de cartouche d’encre, de crayons, etc. » Pour préparer leurs actions coups de poing, comme les Vendredis de la colère. Pour le prochain, il faudra s’attendre à une forme… différente. À suivre.
Par G.C. (publié le 29/04/2021)
A lire sur le site Ouest France
Un mois après les débuts de l’occupation, les actions continuent. L’entrée principale du théâtre, ainsi que l’étage du dessus sont devenus leur « joyeux lieu de vie ». Ils n’ont cependant pas accès au plateau, à la scène ni aux bureaux. « On est entre trois et quatre à dormir tous les soirs, et on fait des roulements », explique Michel Autret, occupant depuis le début.
Une cagnotte en ligne
Leurs motivations restent les mêmes qu’au départ : la réouverture des lieux culturels, la prolongation de l’année blanche pour les intermittents et contre la réforme de l’assurance-chômage. « On travaille sur la reprise et on envisage de poursuivre l’occupation, même si le théâtre rouvre prochainement. Après, on pourrait aussi aller dans d’autres lieux pour prendre la parole avant des spectacles, par exemple. » Outre le combat culturel, ils agissent contre la précarité.
« Il faut perdurer. » Et pour ça, les renforts sont toujours les bienvenus – la fatigue gagne les visages et une cagnotte en ligne a été ouverte. « On remercie vivement tous ceux qui nous ont apporté de la nourriture. On a aussi besoin de cartouche d’encre, de crayons, etc. » Pour préparer leurs actions coups de poing, comme les Vendredis de la colère. Pour le prochain, il faudra s’attendre à une forme… différente. À suivre.
Par G.C. (publié le 29/04/2021)
A lire sur le site Ouest France