06 Avr 2016
Sigmundur David Gunnlaugsson a cédé. En colère, les Islandais avaient pris les rues de Reykjavik d’assaut ce lundi en fin d’après-midi pour réclamer sa démission.
Premier haut dirigeant emporté par le scandale des Panama Papers, le Premier ministre islandais Sigmundur David Gunnlaugsson va démissionner après des révélations sur ses placements offshore qui ont jeté dans la rue des milliers de manifestants en colère.
« Le Premier ministre a informé le groupe parlementaire du (Parti du progrès) qu’il allait démissionner de ses fonctions de Premier ministre », a déclaré en direct mardi à la télévision Sigurdur Ingi Johannsson, vice-président du parti et ministre de l’Agriculture. M. Johansson devrait lui succéder.
Secoués et en colère, les Islandais avaient pris les rues de Reykjavik d’assaut ce lundi en fin d’après-midi pour réclamer la démission du politique. Ils étaient des milliers devant le Parlement aux alentours de 19 heures. Sur Twitter, un manifestant témoigne : « Même pendant la crise financière de 2008, je n’ai pas vu autant de monde dans les rues ».
Le Parti de l’indépendance, qui apporte une majorité parlementaire au Parti du progrès et dont plusieurs cadres sont au gouvernement, doit donner son accord à ce passage de témoin. M. Gunnlaugsson, qui devrait conserver la présidence de sa formation.
Violation des règles éthiques de l’Islande
D’après des documents dévoilés par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), M. Gunnlaugsson, 41 ans, a détenu des millions de dollars dans la société Wintris avec son épouse Anna Sigurlaug Palsdottir, fille d’un riche concessionnaire automobile. Il a cédé ses parts, soit 50% du capital, à son épouse fin 2009 pour un dollar symbolique mais quand il a été élu député en avril 2009, M. Gunnlaugsson a omis cette participation dans sa déclaration de patrimoine.
Selon le rapport publié par l’ICIJ sur son site internet, M. Gunnlaugsson «a continué à cacher» l’existence de ses actifs quand il est devenu Premier ministre, en «violation des règles éthiques» de l’Islande. L’intéressé se défend de toute illégalité et sa femme a selon lui toujours déclaré sa fortune au fisc.
A lire dans Le Soir (05/04/2016)
Premier haut dirigeant emporté par le scandale des Panama Papers, le Premier ministre islandais Sigmundur David Gunnlaugsson va démissionner après des révélations sur ses placements offshore qui ont jeté dans la rue des milliers de manifestants en colère.
« Le Premier ministre a informé le groupe parlementaire du (Parti du progrès) qu’il allait démissionner de ses fonctions de Premier ministre », a déclaré en direct mardi à la télévision Sigurdur Ingi Johannsson, vice-président du parti et ministre de l’Agriculture. M. Johansson devrait lui succéder.
Secoués et en colère, les Islandais avaient pris les rues de Reykjavik d’assaut ce lundi en fin d’après-midi pour réclamer la démission du politique. Ils étaient des milliers devant le Parlement aux alentours de 19 heures. Sur Twitter, un manifestant témoigne : « Même pendant la crise financière de 2008, je n’ai pas vu autant de monde dans les rues ».
Le Parti de l’indépendance, qui apporte une majorité parlementaire au Parti du progrès et dont plusieurs cadres sont au gouvernement, doit donner son accord à ce passage de témoin. M. Gunnlaugsson, qui devrait conserver la présidence de sa formation.
Violation des règles éthiques de l’Islande
D’après des documents dévoilés par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), M. Gunnlaugsson, 41 ans, a détenu des millions de dollars dans la société Wintris avec son épouse Anna Sigurlaug Palsdottir, fille d’un riche concessionnaire automobile. Il a cédé ses parts, soit 50% du capital, à son épouse fin 2009 pour un dollar symbolique mais quand il a été élu député en avril 2009, M. Gunnlaugsson a omis cette participation dans sa déclaration de patrimoine.
Selon le rapport publié par l’ICIJ sur son site internet, M. Gunnlaugsson «a continué à cacher» l’existence de ses actifs quand il est devenu Premier ministre, en «violation des règles éthiques» de l’Islande. L’intéressé se défend de toute illégalité et sa femme a selon lui toujours déclaré sa fortune au fisc.
A lire dans Le Soir (05/04/2016)