04 Sept 2013
Les fonctionnaires portugais crient victoire. La Cour constitutionnelle a censuré hier un projet de loi qui aurait autorisé des licenciements dans le secteur public. Après avoir rejeté en avril plusieurs mesures d’austérité du budget de l’Etat pour 2013, elle inflige ainsi un nouveau revers au gouvernement.
Selon le président de la Cour, Joaquim Sousa Ribeiro, certains articles du projet de loi entraient en contradiction avec la garantie de sécurité de l’emploi des fonctionnaires et ont été déclarés inconstitutionnels. “La Cour n’a jamais dit que le nombre de fonctionnaires ne pouvait pas être réduit par des licenciements justifiés. Nous n’avons jamais dit ça. (…) Ce que nous disons c’est que cela ne peut pas être fait de cette façon”.
Ce revers fragilise le gouvernement de Pedro Passos Coelho qui veut réduire les dépenses publiques de 4,7 milliards d’euros jusqu‘à fin 2014. Il intervient alors que la troïka représentant les créanciers du Portugal est attendue à la mi-septembre. Elle doit procédér à une nouvelle évaluation de la mise en oeuvre du programme d’austérité auquel le gouvernement s’est engagé en échange du plan de sauvetage de 78 milliards d’euros, accordé à Lisbonne en 2011.
Lire sur le site de euronews.com (30/08/2013)
Selon le président de la Cour, Joaquim Sousa Ribeiro, certains articles du projet de loi entraient en contradiction avec la garantie de sécurité de l’emploi des fonctionnaires et ont été déclarés inconstitutionnels. “La Cour n’a jamais dit que le nombre de fonctionnaires ne pouvait pas être réduit par des licenciements justifiés. Nous n’avons jamais dit ça. (…) Ce que nous disons c’est que cela ne peut pas être fait de cette façon”.
Ce revers fragilise le gouvernement de Pedro Passos Coelho qui veut réduire les dépenses publiques de 4,7 milliards d’euros jusqu‘à fin 2014. Il intervient alors que la troïka représentant les créanciers du Portugal est attendue à la mi-septembre. Elle doit procédér à une nouvelle évaluation de la mise en oeuvre du programme d’austérité auquel le gouvernement s’est engagé en échange du plan de sauvetage de 78 milliards d’euros, accordé à Lisbonne en 2011.
Lire sur le site de euronews.com (30/08/2013)