19 Mar 2019
Une année record pour l’agriculture bio. « En 2018, le nombre d’agriculteurs convertis à ces pratiques plus respectueuses de l’environnement a atteint un niveau historique à 6 200 », affirme Florent Guhl, directeur de l’Agence Bio qui publiait, jeudi 21 février, son observatoire de la consommation bio. Sachant que ce nouveau bataillon va grossir les rangs de ceux qui ont choisi de jeter aux orties engrais de synthèse et produits phytosanitaires chimiques. Ils étaient 36 664 fin 2017.
Pour certains nouveaux convertis, comme Patrick Hamon, le choix du passage à l’agriculture bio est le fruit d’une réflexion économique. Pour d’autres, comme Bertrand Monnerie, c’est « une question de philosophie ». Deux parcours, deux histoires aussi singulières que le vécu de chaque exploitation agricole française. Un point commun toutefois : ils sont tous deux installés en Bretagne. Le premier à Saint-Martin-des-Prés, dans les Côtes-d’Armor, l’autre à Gaël, en Ille-et-Vilaine, près de la forêt de Brocéliande.
M. Hamon a débuté sa carrière agricole comme pisciculteur avant d’opter avec sa femme pour l’élevage de poules pondeuses en cage. Son cheptel a culminé à 130 000 poules pondeuses. En 2010, il a investi 2,5 millions d’euros pour mettre aux nouvelles normes européennes de bien-être animal ses bâtiments. Mais sous la pression des consommateurs et de la grande distribution, les jours de l’élevage en cages sont comptés. « J’ai 58 ans, si je veux vendre mon exploitation, je dois m’adapter. » Il a fait le choix de se diversifier dans le plein air mais aussi le bio tout en gardant un élevage en cages de 80 000 poules, a priori jusqu’en 2025 date de fin de remboursement de ses emprunts...
Par Laurence Girard (publié le 21/02/2019)
Lire la suite sur le site Le Monde
Pour certains nouveaux convertis, comme Patrick Hamon, le choix du passage à l’agriculture bio est le fruit d’une réflexion économique. Pour d’autres, comme Bertrand Monnerie, c’est « une question de philosophie ». Deux parcours, deux histoires aussi singulières que le vécu de chaque exploitation agricole française. Un point commun toutefois : ils sont tous deux installés en Bretagne. Le premier à Saint-Martin-des-Prés, dans les Côtes-d’Armor, l’autre à Gaël, en Ille-et-Vilaine, près de la forêt de Brocéliande.
M. Hamon a débuté sa carrière agricole comme pisciculteur avant d’opter avec sa femme pour l’élevage de poules pondeuses en cage. Son cheptel a culminé à 130 000 poules pondeuses. En 2010, il a investi 2,5 millions d’euros pour mettre aux nouvelles normes européennes de bien-être animal ses bâtiments. Mais sous la pression des consommateurs et de la grande distribution, les jours de l’élevage en cages sont comptés. « J’ai 58 ans, si je veux vendre mon exploitation, je dois m’adapter. » Il a fait le choix de se diversifier dans le plein air mais aussi le bio tout en gardant un élevage en cages de 80 000 poules, a priori jusqu’en 2025 date de fin de remboursement de ses emprunts...
Par Laurence Girard (publié le 21/02/2019)
Lire la suite sur le site Le Monde