31 May 2024
En avril 2023, la ville de Seattle, au nord-ouest des États-Unis, a pris une ordonnance, appelée « Race and Social Justice Initiative (RSJI) », qui « stipule que tous les services de l'administration municipale sont chargés de "mettre en œuvre des changements visant à mettre fin au racisme institutionnel" ». La ville, précisent les chercheurs Serin Houston et Dan Trudeau dans The Conversation, définit le concept de racisme systémique comme un ensemble de « politiques, pratiques, procédures et culture d'une institution ou d'un système qui avantagent les Blancs et causent du tort aux personnes de couleur, souvent par inadvertance ou sans le vouloir ».
Concrètement, les employés de la ville sont formés à revoir leurs pratiques pour éviter les discriminations. « Par exemple, les employés étudient le message que renvoie au public le choix du lieu des réunions organisées par la ville et discutent ensuite de l'importance d'avoir des documents de la ville disponibles en plusieurs langues. » Ils sont aussi incités à appliquer ces principes d’égalité dans leur environnement de travail. La ville développe également une « boîte à outils » contre le racisme et pour la justice sociale, permettant d'« évaluer si une politique, une initiative, un programme ou un poste budgétaire atténue ou aggrave les inégalités raciales ».
Un an après sa mise en place, la politique a déjà un impact : « Les formations ont permis non seulement de modifier les politiques de la ville pour y inclure des pratiques d'urbanisme plus équitables, mais aussi d'augmenter le nombre de contrats attribués à des entreprises appartenant à des femmes ou à des minorités. » Les autres villes devraient, selon les auteurs, observer de près cette initiative et l’adapter à leur échelle. En effet, affirment-ils : « La lutte contre le racisme institutionnel fait partie du travail de chaque employé et du fonctionnement de l'administration municipale. »
Concrètement, les employés de la ville sont formés à revoir leurs pratiques pour éviter les discriminations. « Par exemple, les employés étudient le message que renvoie au public le choix du lieu des réunions organisées par la ville et discutent ensuite de l'importance d'avoir des documents de la ville disponibles en plusieurs langues. » Ils sont aussi incités à appliquer ces principes d’égalité dans leur environnement de travail. La ville développe également une « boîte à outils » contre le racisme et pour la justice sociale, permettant d'« évaluer si une politique, une initiative, un programme ou un poste budgétaire atténue ou aggrave les inégalités raciales ».
Un an après sa mise en place, la politique a déjà un impact : « Les formations ont permis non seulement de modifier les politiques de la ville pour y inclure des pratiques d'urbanisme plus équitables, mais aussi d'augmenter le nombre de contrats attribués à des entreprises appartenant à des femmes ou à des minorités. » Les autres villes devraient, selon les auteurs, observer de près cette initiative et l’adapter à leur échelle. En effet, affirment-ils : « La lutte contre le racisme institutionnel fait partie du travail de chaque employé et du fonctionnement de l'administration municipale. »