18 Juin 2024
Dans le monde du football espagnol, le message est désormais clair : le racisme n’est pas accepté ni acceptable dans les tribunes. « Les trois jeunes hommes qui ont proféré des insultes racistes à l'encontre du joueur du Real Madrid CF Vinícius Júnior le 21 mai 2023, lors du match de la Liga Santander entre l'équipe et le Valencia CF au stade de Mestalla, ont reconnu les faits et ont accepté huit mois de prison pour délit contre l'intégrité morale avec la circonstance aggravante de la haine », introduit infoLibre. Ils ne pourront pas non plus assister à des matchs de football professionnel pendant deux ans. « Cependant, la peine est suspendue à condition qu'ils ne commettent plus de crimes pendant les trois prochaines années », précise le média espagnol. Quoi qu’il en soit, cette condamnation pour insultes racistes est une première en Espagne.
« Cette décision est une excellente nouvelle pour la lutte contre le racisme en Espagne, car elle répare le préjudice subi par Vinicius Jr. et envoie un message clair aux personnes qui se rendent dans un stade de football pour insulter : LaLiga les identifiera, les dénoncera et il y aura des conséquences pénales pour eux », a déclaré le patron de la ligue de football nationale Javier Tebas. Son organisation a notamment demandé que la justice s’accélère dans ce genre de cas. « LaLiga a demandé à plusieurs reprises de procéder à la modification de la loi 19/2007 du 11 juillet contre la violence, le racisme, la xénophobie et l'intolérance dans le sport et de la loi 39/2022 du 30 décembre du sport pour pouvoir sanctionner pouvoirs en la matière, "ce qui réduirait les délais de sanction dans ce type de cas" », écrit infoLibre, citant le président de la ligue espagnole.
A lire en espagnol sur le site info libre
« Cette décision est une excellente nouvelle pour la lutte contre le racisme en Espagne, car elle répare le préjudice subi par Vinicius Jr. et envoie un message clair aux personnes qui se rendent dans un stade de football pour insulter : LaLiga les identifiera, les dénoncera et il y aura des conséquences pénales pour eux », a déclaré le patron de la ligue de football nationale Javier Tebas. Son organisation a notamment demandé que la justice s’accélère dans ce genre de cas. « LaLiga a demandé à plusieurs reprises de procéder à la modification de la loi 19/2007 du 11 juillet contre la violence, le racisme, la xénophobie et l'intolérance dans le sport et de la loi 39/2022 du 30 décembre du sport pour pouvoir sanctionner pouvoirs en la matière, "ce qui réduirait les délais de sanction dans ce type de cas" », écrit infoLibre, citant le président de la ligue espagnole.
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